La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) s’ouvre, ce samedi 27 août, à Tunis en Tunisie sans Maroc, qui donne ses raisons.
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Environ 5 000 participants sont attendus parmi lesquels trente chefs d’État et de gouvernement venus de toute l’Afrique. Le Japon dit vouloir instaurer un vrai « partenariat » avec l’Afrique, un développement de qualité mené par les Africains eux-mêmes.
Dans ce partenariat, le Japon soutient un développement centré sur les êtres humains, mené par les Africains eux-mêmes, une façon de se différencier de la Chine accusée de favoriser les entreprises et ouvriers chinois, au détriment des économies locales, et de ne pas tenir compte des droits humains et de l’environnement.
Le Tokyo met également en exergue les investissements du secteur privé plutôt que les financements publics au développement. Il dit avoir mis déjà en place des dispositifs de financement et d’assurance de compagnies japonaises qui ont le soutien du gouvernement.
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Mais à la grande surprise, Maroc, un poids dans dans ce partenariat a annulé sa participation. Le Maroc reproche au président tunisien Kaïs Saïed d’avoir invité un représentant du Polisario qui défend l’indépendance du Sahara occidental et qualifié « d’entité séparatiste », dans un communiqué du royaume chérifien, nous rappelle RFI. A cet effet, le Marco a rappelé son ambassadeur à Tunis pour consultation.
Ne voulant pas frustrer ses partenaires et ses voisins, la Tunisie s’est tenue à l’écart du sujet du Sahara. Ce vendredi, les relations diplomatiques entre les deux pays a reçu un coup.
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