Tout le monde ou presque craint le vaccin anti-covid et surtout les répercussions qu’il peut avoir. Personne ne veut servir de cobaye pour tester l’efficacité du vaccin. En Afrique et au Togo surtout, les parents ont déjà bien averti leurs enfants. Ils leur notifient qu’ils devraient recevoir tout type de vaccin. C’est ce qui a hier fait fuir les élèves d’une Ecole Primaire Publique de Cinkassé qui voyants arrivés une délégation du Préfet ont déserté les classes par crainte du vaccin anti-covid.

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La Covid a volé la vedette à toutes les maladies. Elle est connue de tous, même des plus petits. Si des vaccins ont commencé par voir le jour pour contrecarrer cette pandémie, convaincre les gens de recevoir ces vaccins sera un autre combat pour l’OMS et les gouvernements. Une psychose grandissante naît dans les esprits et les vidéos mensongères circulant sur les réseaux sociaux faisant l’éloge des répercussions néfastes des vaccins ne font qu’empirer les choses.

Hier lundi 1er février, un fait assez anodin s’est produit à Cinkassé. Une délégation conduite par le préfet de Tône et le Directeur Régional de l’Education était en déplacement pour l’Ecole Primaire Publique centrale de la ville. L’objectif de cette visite était de sensibiliser les élèves sur la pandémie et leur rappeler une fois de plus les mesures barrières.

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Voyant arrivé le cortège des autorités, les élèves n’ont pas pu s’empêcher de prendre la clé des champs. Pour eux, la délégation était venue les vacciner contre la Covid. Le calme reviendra quelques minutes plus tard et les élèves ont pu regagner les classes. Les autorités de la préfecture ont en effet commencé ce lundi 1er février une campagne de sensibilisation dans toute la préfecture de Tône.