Tiken Jah Fakoly revient sur sa jeunesse de hustler : « Je poussais une charrette »

Tiken Jah Fakoly ne distribue pas de l’argent aux jeunes qui font « atalakou » sur la toile ou dans les rues. Alors que certains pourraient percevoir sa position comme de l’avarice, l’artiste reggae offre une perspective différente, y voyant une leçon de vie précieuse visant à inculquer la résilience et l’éthique du travail aux jeunes.

En effet, selon l’artiste, la vie ne devrait pas se résumer à la mendicité pour ces jeunes. Son refus de mettre la main à la poche dès qu’un jeune l’appelle « vieux père » est lié à sa volonté de pousser cette génération aux travail.

Tiken Jah Fakoly s’inspire de son parcours

Pour Tiken Jah Fakoly, le refus de distribuer de l’argent sans discernement s’explique par le désir de transmettre des leçons de vie essentielles à la jeune génération. Il pense qu’en les protégeant des réalités des défis de la vie, ils risquent de manquer de la résilience nécessaire pour surmonter les obstacles imprévus.

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S’inspirant de son propre parcours, qui comprenait des tâches laborieuses telles que pousser des chariots à bagages et décharger des camions de bananes, l’artiste reggae souligne l’importance d’éviter les raccourcis dans la vie. « À mon époque, on ne restait pas assis à attendre. Nous travaillions dur, qu’il s’agisse de pousser des charrettes ou de décharger des camions, pour gagner notre vie », se souvient-il.

Selon lui, la vie est loin d’être facile. Pourtant, c’est en affrontant et en surmontant les difficultés que les individus peuvent réellement s’épanouir et développer leur caractère.

Il ne veut pas encourager la dépendance

Plutôt que d’encourager une culture de la dépendance, Tiken Jah Fakoly prône un état d’esprit de persévérance et d’autonomie. En encourageant les jeunes à relever les défis et à mériter leur succès par un travail acharné, il espère leur donner les moyens d’affronter les incertitudes de la vie avec courage et résilience.

En substance, l’approche de Tiken Jah Fakoly est un rappel poignant que la véritable croissance et l’épanouissement ne viennent pas de l’aumône, mais de la détermination à surmonter les obstacles et à saisir les opportunités grâce à ses propres efforts.