De son vrai nom Patrick Tanguy Séry Digbeu, Debordo Leekunfa est né le 20 décembre 1984 à Abidjan dans la région des Lagunes. Il est chateur et auteur compositeur interprète ivoirien.
Comme certains grands chanteurs mondiaux, Debordo Leekunfa a débuté petitement en tant que DJ dans un maquis de renom dénommé « La cours des Grands » au Mille maquis à Marcory. Chemin faisant, le jeune artiste ivoirien se fait remarquer à travers son talent.
Bien avant qu’il se retrouve dans les maquis, il a traversé d’autres étapes de la vie. Résidant avec sa grand-mère à SICOGI Koumassi et élève au collège Voltaire à Marcory, le futur Debordo Leekunfa était un accro de l’école buissonnière, et passe son temps à trainer dans la rue.
Mais comme tout chemin mène à Rome, le jeune après avoir abandonné l’école, pense se lancer dans le Showbiz ivoirien en optant pour ses premier temps dans Disc-jockey (DJ). Comme chemin tracé, il a réussi à s’imposer tout en goutant tous les différents aspects de la vie notamment la vie de Ghettos de la cité de Koumassi.
De l’ethnie Bété, composé de 93 tribus, Debordo Leekunfa s’est imprégné des valeurs de son origine pour se valoriser dans la musique de son pays, la Côte d’ivoire. Ces valeurs lui ont permis de se faire une image même s’il a vite quitté la famille pour faire une partie de sa vie dans rue.
En outre, Debordo DJ a pris la ferme décision de se lancer dans l’aventure, en occident. Avec toutes les difficultés d’immigration possibles notamment en Europe, un homme lui promet de lui pourvoir un visa pour la Suisse. Par un dur labeur, Debordo DJ avait économisé une somme de 5 millions de FCFA soit plus de 7 600 €. Mais le DJ se rendra compte de l’escroquerie et ne sera jamais remboursé.
Malgré tout, le jeune artiste ne perd jamais de vue en ce qui concerne ses projets. Ainsi, il a décidé finalement de se dédier totalement à la musique. Il sort un opus qui fera une entrée timide sur le marché malgré des featurings avec Nash du Gbonhi, Mokobé du groupe 113 sur le morceau « Colgata » et aussi avec Les Las groupe un groupe franco-ivoirien sur les morceaux « BOUCAN CLASSIQUE ». Mais, les professionnels de la musique découvrent déjà en lui un timbre vocal inestimable et un fin maniement des « attalakus », définissent son talent et sa réussite.
Sa réussite intervient courant 2008-2009, soit environ deux ans après le single « Kpangor » balancé sur le marché en duo avec DJ Arafat de retour de ses aventures parisiennes (également ex-DJ au Shangaï).
Qui se ressemble s’assemble dit-on. Cet adage trouve tout son sens dans les actes de ces deux camarades DJ. Ils décident de former un duo, qui deviendra un tandem de feu à l’origine de dizaines de tubes sur le continent africain en l’espace de 3 ans seulement. On relevé parmi ces succès : « Kpangor », « Confirmation Kpangor », « Lebede 1 et 2 », « 25 25 Arachide ». Ces tubes dotés de nouveaux concepts et danses s’imposent très vite et arrivent en tête des classements ouest-africains.
S’accompagne à ces tubes, des freestyles de ou encore attalakus d’environ 10 minutes qui vont s’imposer sur les marchés notamment « le spéciale Stéphane Sessègnon et Marie-Claude Sessegnon » (été 2009 en duo avec DJ Arafat) ou encore « Le spécial Rigobert Song ».
En 2009, alors en tournée aux États-Unis, Debordo Leekunfa depuis décide de se séparer de son binôme Arafat pour des histoires de leadership, qui a été vraiment un casse-tête pour plusieurs groupes de la musique en Afrique et dans le monde entier.
La séparation des deux DJ a occasionné de nombreuses déclarations plus ou moins âcres dans la presse. L’affrontement gagnera aussi le domaine musical, les deux disc-jockeys s’affrontent indirectement dans leur chanson (Arafat DJ affirme dans le morceau Bouda « Je t’ai nettoyé. Je t’ai fabriqué. Aujourd’hui tu gâtes mon nom. », Debordo lui répond « J’ai aidé beaucoup de mes camarades, mais ils ne sont pas prêt pour moi Oh ! »).
Quoi qu’il en soit, Debordo Leekunfa demeure une star incontournable dans le showbiz ivoirien.