Le Conseil constitutionnel sénégalais a confirmé la liste des candidats à l’élection présidentielle dans un document publié mardi, mettant ainsi fin à une période tumultueuse marquée par des rebondissements inattendus. Les sept membres du Conseil, également appelés « sages », ont maintenu la liste, à l’exception d’une candidate, Rose Wardini, qui a retiré sa candidature en raison d’informations concernant sa double nationalité franco-sénégalaise.
Le document officiel, authentifié par le Conseil constitutionnel, prend acte du retrait de Rose Wardini mais maintient les 19 autres noms précédemment validés en janvier. Cette décision intervient dans un contexte politique agité, avec le président Macky Sall et l’Assemblée nationale annonçant initialement le report de l’élection, avant d’être contredits par le Conseil constitutionnel.
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La semaine dernière, le Conseil a rejeté le report et le maintien du président Sall en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. Face à l’impossibilité de maintenir la date initiale du 25 février, le Conseil a exigé l’organisation de l’élection « dans les meilleurs délais ». Le président Sall a déclaré son intention de respecter cette décision, s’engageant à mener les consultations nécessaires pour la tenue rapide du scrutin.
Cependant, la nouvelle date de l’élection reste inconnue, provoquant un débat animé parmi les Sénégalais sur la possibilité de tenir le scrutin avant ou après le 2 avril, date officielle de l’expiration du mandat du président Sall. La querelle ne se limite pas à la date, mais concerne également la question de reprendre ou non le processus électoral depuis le début, après l’homologation de 20 candidatures en janvier par le Conseil constitutionnel.
Dans cette période d’incertitude, la stabilité politique du Sénégal est mise à l’épreuve, suscitant des interrogations sur le déroulement transparent et équitable du processus électoral. Les regards restent tournés vers l’annonce imminente de la nouvelle date de l’élection présidentielle, qui marquera un tournant crucial dans l’histoire politique post-indépendance du pays.