En Éthiopie, le célèbre chanteur Rema s’est retrouvé au cœur d’une polémique majeure, suite à l’annonce de son concert à l’hôtel Sheraton d’Addis-Abeba, qui a finalement été annulé. Les Ethiopiens accusent l’artiste nigérian d’être un agent du diable, et la principale cause de cette controverse est le collier distinctif porté par l’artiste.

Ce collier arbore une image inversée d’une église en feu ainsi que des croix inversées, ce qui a profondément choqué la population éthiopienne. L’Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo, ancrée dans un héritage culturel riche et des convictions religieuses fortes, a également condamné ces symboles de manière catégorique.

Le collier de Rema suscite la controverse

La controverse s’est propagée bien au-delà des frontières de l’Éthiopie. Lors d’un programme en direct sur Instagram animé par la personnalité médiatique nigériane Daddy Freeze, un invité éthiopien a déclaré : « Ils ont publié une déclaration officielle en Éthiopie à propos de Rema. C’est une affaire très sérieuse, vous pouvez vous l’imaginer. En gros, ils affirment qu’il vénère le diable en raison de ce qu’il porte autour de son cou. Pour être honnête, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit, et il y a beaucoup plus à cette histoire, pour être honnête. »

La réaction passionnée des Éthiopiens à l’égard du collier de l’artiste reflète la profonde importance de la foi et de la culture dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Cette controverse soulève également des questions sur la façon dont la culture pop internationale peut parfois être interprétée de manière controversée dans différentes régions du monde. Reste à voir comment Rema et ses représentants réagiront à cette polémique qui s’est propagée bien au-delà de l’Éthiopie.