Qui était Jamila al-Shanti alias la « Mère du Hamas », la seule femme à la tête de l’organisation terroriste ?

La première et unique femme membre du bureau politique du Hamas, Jamila al-Shanti, la veuve du co-fondateur du Hamas Abdel Aziz al-Rantisi, surnommé « la mère du Hamas « , a été tuée jeudi dans une frappe aérienne israélienne , rapporte la BBC .

Le Bureau politique du Hamas est le principal organe décisionnel de l’organisation terroriste. Jamila al-Shanti était la veuve de l’un des cofondateurs du Hamas et a fondé le « mouvement des femmes » au sein du Hamas. Elle a été la première femme « élue » au bureau politique de l’organisation, en 2021. Il n’existe, pour l’instant, aucun détail sur le lieu où a été assassinée la « mère du Hamas ».

Qui était Jamila al-Shanti?

Jamila al-Shanti est née en 1955 et était la doyenne du groupe des députés du Hamas élus en 2006 lors des dernières élections à Gaza. Elle était la veuve du cofondateur de l’organisation terroriste, Abdel Aziz al-Rantissi, lui-même assassiné en avril 2004.

Tout au long de sa vie, al-Shanti a été réfugiée dans le camp de Jabalia, a obtenu son doctorat en langue et littérature anglaises. Elle a travaillé comme chargée de cours à l’Université islamique de Gaza, écrit la publication italienne La Stampa . Son parcours au sein du mouvement terroriste était perçu comme une forme d’ouverture envers les femmes palestiniennes.

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« Notre mouvement respecte les femmes palestiniennes, leur lutte, leur héroïsme et leurs sacrifices », a déclaré Suheil Al-Hindi, un autre haut dirigeant de l’organisation, faisant référence à al-Shanti. Al-Shanti avait précédemment accordé une interview à la télévision palestinienne Al-Aqsa, dans laquelle il avait parlé de la présence féminine au sein du Hamas comme d’un facteur important dans « l’avancement » de l’organisation .

« Jusqu’à présent, je n’ai pas été impliqué dans la direction politique du Hamas, mais j’ai souvent participé aux prises de décision de l’organisation. Être directement impliquée dans la direction et la prise de décision actuelles est un bon changement qui démontre que les femmes ont une identité et un pouvoir sur la scène politique palestinienne », avait alors déclaré al-Shanti.