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Mozambique: des manifestations post-électorales font deux morts



Le Mozambique a été le théâtre de manifestations tragiques au cours desquelles deux hommes, dont un policier, ont perdu la vie. Ces événements ont été déclenchés par le résultat des élections municipales, massivement remportées par le parti Frelimo au pouvoir, mais vivement contestées par l’opposition. Les protestations ont eu lieu à Maputo, la capitale, ainsi que dans les villes de Nacala et Nampula, dans le nord du pays.

Selon le Centre d’intégrité publique (CIP), une organisation non gouvernementale locale, les manifestants ont mis le feu à des pneus et perturbé la circulation à Maputo. La police a réagi en ouvrant le feu sur plusieurs cortèges, provoquant la mort d’un policier à Nampula, où il aurait été attaqué par la population. Deux autres personnes, dont un enfant de dix ans, ont été blessées par balles dans cet incident. À Nacala, un homme a été frappé à mort avec un objet contondant, toujours selon le CIP.

La tension politique est montée en flèche après que le parti au pouvoir, le Frelimo, a été déclaré vainqueur dans 64 des 65 municipalités par la commission électorale. La Renamo, principal parti d’opposition, a vivement contesté ces résultats, accusant le scrutin de fraudes massives. Les manifestations de l’opposition ont été marquées par des actes de violence, avec des manifestants brûlant des pneus et lançant des pierres, malgré la présence policière renforcée.

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Le Mozambique est historiquement divisé entre le Frelimo, au pouvoir depuis la fin de la guerre civile en 1992, et la Renamo, qui n’a jamais remporté d’élection nationale depuis l’indépendance du pays en 1975. Les allégations de fraudes électorales, soulevées par la Renamo et soutenues par l’ambassade américaine au Mozambique, ont alimenté les tensions.

Le Centre d’intégrité publique a souligné que de nombreuses irrégularités avaient été signalées lors du vote et du dépouillement, alimentant le mécontentement de l’opposition et exacerbant l’atmosphère tendue qui règne dans le pays. Ces événements tragiques mettent en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie au Mozambique, et soulignent l’urgence d’une résolution pacifique et équitable de ce différend électoral.

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