Au lendemain du report de la présidentielle initialement prévue le 25 février au Sénégal, plusieurs détenus politiques ont été remis en liberté le jeudi 15 février. Cette décision, prise dans le but de pacifier l’espace public, intervient après des manifestations survenues dans différentes localités du pays en réaction au report du scrutin. Les manifestations, orchestrées par des jeunes mobilisés par l’opposition, étaient motivées par la perception du report comme une violation de la constitution.

« La plupart de mes clients dans les dossiers montés pour des considérations politiques sont libérés », a indiqué à l’AFP Me Cheikh Koureissy Bâ. Il a assuré que cela concernait plusieurs dizaines de détenus.

Face à la montée de la tension sociale, le président Macky Sall a réagi en ordonnant à son ministre de la Justice de prendre des mesures concrètes pour apaiser l’atmosphère publique. En réponse à cette directive présidentielle, plusieurs détenus politiques ont été libérés le jeudi 15 février. Bien que le nombre exact de personnes libérées ne soit pas encore confirmé, des avocats assurent que de nombreux militants, arrêtés il y a près d’un an, ont recouvré leur liberté au cours de cette journée.

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Ces libérations s’inscrivent dans une stratégie visant à calmer les tensions exacerbées par le report de l’élection présidentielle. Les manifestants, soutenus par l’opposition, considèrent ce report comme une atteinte à la constitution. Les mesures prises par le gouvernement, telles que la libération de détenus politiques, sont perçues comme un geste destiné à restaurer la confiance et à favoriser un climat plus apaisé dans le pays.

La situation politique au Sénégal demeure tendue, et ces libérations sont un premier pas vers la recherche de solutions pour résoudre les différends politiques et apaiser les inquiétudes au sein de la population. La libération des détenus politiques est ainsi une mesure cruciale dans le processus de réconciliation et de stabilité sociale au Sénégal.