Le 31 août 1997 reste gravé dans les mémoires des Britanniques et des amateurs de la famille royale à travers le monde. C’est ce jour-là que la princesse Diana, alors à Paris, a tragiquement perdu la vie dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma.

Cet événement a chamboulé non seulement la vie des membres de la Couronne britannique mais aussi l’ensemble de la société.

La fin d’une histoire avec le Prince Charles

Cinq ans avant cette tragédie, la séparation officielle de la princesse Diana et du prince Charles avait été annoncée. Toutefois, même après cette rupture, la vie de la princesse continuait à être scrutée par le public.

La disparition soudaine de Diana a particulièrement marqué ses fils, les princes William et Harry, alors enfants. Pour ce dernier, la douleur de l’absence de sa mère s’est intensifiée au fil des années, surtout avec les tensions grandissantes au sein de la famille royale.

La princesse Diana était bien consciente de son statut de paria au sein de la Couronne. Ses relations, surtout avec sa belle-mère, la reine Elizabeth II, étaient tendues. Malgré ces frictions, Charles, le prince ex-époux de Diana, a été profondément bouleversé en apprenant l’accident, devenant le premier membre de la famille royale à être informé.

La course contre le temps de Charles pour rejoindre la princesse Diana

Transportée en urgence à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, Diana était entre la vie et la mort. Charles, informé du drame, a immédiatement exprimé son souhait d’utiliser l’avion royal pour rapatrier le corps de son ex-femme. Cependant, il a dû faire face à un refus initial de la reine Elizabeth II. Après des négociations difficiles, l’accord a finalement été obtenu, permettant à Charles de rejoindre Paris et se rendre directement à l’hôpital.

Le dénouement tragique est bien connu : deux heures après son admission à l’hôpital, à 4h25 du matin, les médecins ont annoncé la mort de la princesse Diana. Cet épisode douloureux demeure une page sombre dans l’histoire de la Couronne britannique, rappelant la fragilité de la vie au sein même de la royauté.