L’ONU met fin à l’embargo sur les armes destiné aux forces somaliennes

Le Conseil de sécurité de l’ONU a pris une décision historique en levant complètement l’embargo sur les armes contre le gouvernement somalien. Cette levée concerne spécifiquement le gouvernement somalien et vise à soutenir ses efforts pour renforcer la sécurité nationale.

Cependant, il est important de noter que malgré la levée de l’embargo sur le gouvernement, des sanctions demeurent en place contre le mouvement terroriste Al-Shabaab. Le Conseil de sécurité maintient ainsi l’interdiction de la livraison d’armes, de munitions et d’équipements militaires au groupe islamiste radical, ainsi qu’à d’autres acteurs cherchant à « saper la paix et la sécurité en Somalie. »

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La levée de l’embargo sur le gouvernement somalien a été saluée par l’ambassadeur somalien aux Nations unies, Abukar Dahir Osman. Selon lui, cette décision permettra de renforcer les capacités des forces de sécurité somaliennes pour faire face aux menaces sécuritaires, notamment celles posées par Al-Shabaab. Il a souligné l’importance de protéger adéquatement les citoyens et la nation somalienne.

L’embargo sur les armes à destination d’Al-Shabaab demeure crucial pour empêcher le groupe terroriste de recevoir un soutien militaire extérieur. Al-Shabaab, affilié idéologiquement à Al-Qaïda, a été responsable de nombreuses opérations terroristes en Somalie, causant la perte de nombreuses vies au fil des annéesLa situation en Somalie est complexe, avec le gouvernement travaillant à briser l’insurrection menée par Al-Shabaab depuis 16 ans. La décision de lever l’embargo sur le gouvernement intervient après des progrès notables dans l’offensive contre les radicaux shebab. Cependant, des interrogations subsistent quant à la disposition des autorités à maintenir la stabilité dans la région.

La Somalie bénéficie également du soutien de la force de l’Union africaine Atmis, qui se retire progressivement d’ici fin 2024 pour laisser place aux forces somaliennes. Malgré une pause technique de trois mois demandée en septembre, la transition devrait s’achever conformément aux délais convenus.