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Les Ministres des affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et du Niger proposent la création d’une confédération (vidéo)



 

Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont émis une recommandation ambitieuse lors de leur réunion à Bamako, au Mali, visant à créer une confédération entre les trois pays, avec l’objectif ultime de parvenir à une fédération. La réunion, qui s’est déroulée sur deux jours, a abouti à un communiqué conjoint dans lequel les ministres ont souligné le potentiel significatif de paix, de stabilité, de force diplomatique et de développement économique qu’offre une alliance politique renforcée.

Les ministres ont exprimé leur conviction quant aux avantages d’une alliance politique plus étroite, mettant en avant les bénéfices potentiels en termes de paix et de stabilité régionales. Guidés par cette ambition, ils ont recommandé aux chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel la création d’une confédération regroupant le Burkina, le Mali et le Niger.

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L’Alliance des États du Sahel (AES), créée précédemment par le Mali et le Burkina Faso, vise à assurer une assistance mutuelle en cas d’atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale des trois États, tout en renforçant les liens économiques entre eux.

Les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger, tous arrivés au pouvoir par des coups d’État en 2020 et 2022, ont affirmé leur solidarité les uns envers les autres. Face aux pressions internationales en faveur du retour à des régimes démocratiques, ils restent également unis contre les attaques jihadistes qui menacent la sécurité de leurs pays.

La réunion des ministres des Affaires étrangères avait pour objectif de concrétiser le fonctionnement de la nouvelle alliance. Les trois ministres ont souligné l’importance de la diplomatie, de la défense et du développement pour consolider l’intégration politique et économique entre les trois pays.

Dans une réunion antérieure le 25 novembre, les ministres de l’Économie et des Finances avaient recommandé la création d’un fonds de stabilisation et d’une banque d’investissement, ainsi que la mise en place d’un comité chargé d’approfondir les réflexions sur les questions d’union économique et monétaire.

Les ministres des Affaires étrangères ont été reçus par le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, et à la primature malienne. Les conclusions de la réunion seront soumises prochainement aux chefs d’État lors de leur rencontre à Bamako, selon Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne, bien qu’aucune date précise n’ait été communiquée.

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