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Le président iranien affirme que les États-Unis est une nation terroriste ”le terrorisme s’est étendu partout où l’Amérique est allée”



Le président iranien Hassan Rouhani a affirmé mardi dans une interview exclusive que l’Amérique, et non l’Iran, était le principal soutien du terrorisme au Moyen-Orient.Rouhani, à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies, a déclaré que le président Trump avait été malavisé dans ses critiques de l’Iran.

“Je suis stupéfait des interprétations de M. Trump sur le terrorisme”, a déclaré Rouhani, présentateur de “Fox News Sunday”, Chris Wallace. “Aujourd’hui, l’Amérique, malheureusement, est le partisan du terrorisme dans notre région – et partout où elle est allée, le terrorisme s’est développé dans la foulée.”

Rouhani a évoqué l’implication de l’armée américaine en Syrie sans l’autorisation du président Bashar al-Assad comme un exemple de ce qu’il considérait être un tel “terrorisme” américain. “Les États-Unis d’Amérique est le pays présent, survolant l’espace aérien et bombardant le sol syrien sans la permission du gouvernement.”

Wallace avait interrogé Rouhani mardi sur le discours américain de Trump, dans lequel il faisait référence à la “soif de sang” de l’Iran et à la “quête fanatique d’armes nucléaires” lorsque le dirigeant iranien avait donné cette réponse.

Plus tôt ce mois-ci, Rouhani a déclaré au Parlement britannique dans un discours que Téhéran continuerait à détourner les ouvertures de Washington pour une réunion bilatérale.”Il y a eu beaucoup d’offres de pourparlers mais notre réponse sera toujours négative”, a-t-il déclaré, comme l’a rapporté la BBC.

Toutefois, l’Iran serait disposé à des pourparlers multilatéraux si les États-Unis acceptaient de renoncer à ses sanctions économiques visant l’Iran, a noté Rouhani. En 2015, le P5 + 1 – les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la France et la Russie, ainsi que l’Allemagne – a signé un pacte nucléaire avec l’Iran et l’Union européenne.

Le président Trump a annoncé l’année dernière que les États-Unis quittaient le Plan d’action global commun, qu’il qualifiait de “pire accord de tous les temps” pour les États-Unis, affirmant que l’Iran était en train de violer l’accord.

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