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Le film « Barbie » interdit de diffusion au Liban

La diffusion du célèbre film « Barbie » a été interdite au Liban par la Commission de la Censure du pays. Cette décision a suscité une vague de réactions de la part des parents et des enfants qui attendaient avec impatience la sortie du film.

La Commission de la Censure a justifié cette interdiction en déclarant que le film véhicule des valeurs contraires à la culture libanaise et qu’il pourrait porter atteinte aux normes morales du pays. Ils ont également soulevé des préoccupations quant aux images et aux messages véhiculés par le film, les jugeant inappropriés pour les jeunes spectateurs.

Cette décision a soulevé un débat passionné au sein de la société libanaise. Certains parents estiment que la censure est excessive et qu’elle limite la liberté d’expression artistique. Ils soulignent que la franchise Barbie est très populaire auprès des enfants et qu’elle véhicule des messages positifs tels que l’empowerment des femmes, l’estime de soi et la poursuite de ses rêves.

D’autres, cependant, soutiennent la décision de la Commission de la Censure, affirmant que le film présente des valeurs occidentales qui ne sont pas en accord avec les valeurs traditionnelles du Liban. Ils estiment que les enfants libanais devraient être exposés à des histoires qui reflètent leur propre culture et patrimoine.

Face à la controverse, les distributeurs du film ont exprimé leur déception et ont appelé à une réévaluation de la décision de la Commission de la Censure. Ils soulignent que le film a passé avec succès la classification dans de nombreux autres pays et est considéré comme adapté à tous les publics.

Le film « Barbie » est une franchise bien connue dans le monde entier, mettant en scène la célèbre poupée qui incarne différents métiers et aspirations. Il est généralement apprécié par les enfants pour ses thèmes positifs et ses aventures imaginatives.

La décision de la Commission de la Censure souligne les tensions culturelles et sociales qui existent au Liban, entre une société traditionnelle conservatrice et une jeunesse qui aspire à plus de libertés. Il reste à voir si cette interdiction sera maintenue ou si elle sera réévaluée à la suite des critiques et des appels des parents et des distributeurs.

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