Ce lundi 29 janvier 2024, l‘African National Congress (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a pris une décision radicale en suspendant l’ancien président Jacob Zuma. Ayant présidé l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, Zuma a été suspendu en raison de son affiliation déclarée à un autre parti politique. La décision a été annoncée lors d’une conférence de presse par Fikile Mbalula, le Secrétaire général de l’ANC, qui a souligné que toute personne, y compris Zuma, dont les actions vont à l’encontre des valeurs et des principes de l’ANC, serait exclue du parti.
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Cette suspension fait suite à l’annonce antérieure de Zuma déclarant son intention de faire campagne pour un autre parti lors des prochaines élections, créant ainsi un émoi au sein de l’ANC. Cette défection est interprétée comme une rupture avec le parti qui a dirigé l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid en 1994.
Jacob Zuma a récemment pris la tête du nouveau parti politique uMkhonto we Sizwe (MK) en vue des élections générales de 2024, prévues pour le samedi 20 janvier 2024. Bonginkosi Khanyile, un responsable du parti, a déclaré que « MK sera présent sur le bulletin de vote, tout comme le président Zuma. Personne ne peut stopper la volonté du peuple. »
Cette suspension marque un nouveau tournant dans la vie politique de Jacob Zuma et souligne les tensions croissantes au sein de l’ANC face à la désaffection de l’ancien président. Les développements futurs seront surveillés de près pour évaluer l’impact de cette suspension sur le paysage politique sud-africain.
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