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Interview: Sonia GOMADOH, Administratrice du Festival « Africa Rythms » répond aux questions de Fleur



Africa Rythms est l’un de ces festivals qui ont su s’imposer efficacement au fil des années. La 10ème édition qui se tiendra du 26 Juin au 1er Juillet à l’Institut Français du Togo nous réserve encore bien de surprises.

Des surprises dont Madame Sonia GOMADOH en sa qualité d’Administratrice dudit festival nous donne l’avant goût tout en nous faisant quelques confidences personelles au passage.

Suivez donc l’interview réalisée par Fleur Doingbuzz!

*SG: Sonia GOMADOH

 

Doingbuzz: Bonjour Madame Sonia. C’est quoi le festival Africa Rythms?

SG*: Bonjour Fleur. Le festival Africa Rythms est un festival de musiques qui accueille chaque année l’une des meilleures scènes de la musique africaine au Togo. Ce festival se veut être un véritable outil de promotion et de célébration de la musique africaine dans toute sa diversité. Le festival, outre les spectacles, s’engage dans une démarche de professionnalisation du secteur au travers de formations contribuant ainsi à renforcer les métiers de la musique au Togo.

 

Doingbuzz: Quel est le parcours des 10 ans de Africa Rythms?

SG: Je pense qu’il faudrait commencer par remercier tous les acteurs qui ont participé de bien de façons diverses à la réussite de chacune des éditions du festival. Depuis le début et aux côtés de la cinquantaine d’artistes et groupes togolais programmés, se sont produits sur la scène d’Africa Rythms, des artistes venus de plus de 14 pays d’Afrique et du monde. De grands noms de la musique comme LOKUA KANZA, BAILLY SPINTO, TCHEKA, KOBA, KING MENSAH, JIMI HOPE, AMEN VIANA, HENRY DIKONGUE, GANGBE BRASS BAND, MAREMA, SESSIME… nous ont permis de mettre le Togo sur la scène internationale. En bref, le succès rencontré sur chacune des éditions nous réconforte et nous permet de pérenniser le festival.

 

Doingbuzz: Comment se fait la selection des artistes participant au festival?

SG: La structure porteuse du festival « Akcents Croisés » est membre de plusieurs réseaux professionnels de la musique et partenaire de quelques festivals à travers toute l’Afrique. Ainsi l’entente qui existe avec ces différents partenaires lui permet de bénéficier de certains avantages entre autres la mutualisation des têtes d’affiche.  Cela facilite la circulation des artistes. Au national, un comité évalue chaque proposition d’artiste. Il faut dire qu’il est essentiel pour le festival de garder au meilleur possible la qualité de ses spectacles. Une attention particulière est donc accordée au choix des artistes.

 

Doingbuzz: Comment s’annonce cette 10eme édition?

SG: Un programme riche et diversifié mettra une fois encore le Togo sur la scène internationale : deux soirées spectacle dont l’une de musiques urbaines et l’autre de world music,  un atelier de formation à l’intention des acteurs culturels en Régie de Spectacle et Management de carrière artistique, un salon de la musique « Kiyekou » et des rencontres d’échanges constituent le programme de cette dixième édition qui se tiendra du 26 juin au 1er juillet 2017.

 

Doingbuzz: Puisse que vous aimez la bonne musique, qu’est-ce qui la définit selon vous?

SG: (Rires) La bonne musique pour moi c’est celle qui sait exprimer mon feeling du moment. Je suis une personne passionnée donc je n’ai pas de préférence de genre en particulier car il serait dommage pour moi de me contenter d’un seul genre musical quand il y a de si belle autres chansons. L’essentiel c’est que la chanson, quel que soit son genre, soit authentique et originale et surtout pas dénaturée. La plupart du temps les instrumentals et les flow sont quelques-uns de mes critères d’appréciation.

 

Doingbuzz: Quel est votre regard sur la musique Togolaise?

SG: C’est un sujet très vaste. Pour faire court, personnellement je trouve que la musique togolaise connait une évolution depuis les années 2000. Cependant il reste encore beaucoup à faire. Ce qui est malheureux c’est que beaucoup d’artistes se contentent de pointer du doigt des injustices et inégalités qui n’existent pas. Pour moi, pour faire de la musique, il faut avoir du talent ; quand on ne l’a pas il faut avoir la dextérité pour forcer les choses. Quand on n’a pas les aptitudes pour « forcer » il vaut mieux laisser tomber. Ainsi beaucoup de personnes se lancent dans la musique sans préparation, sans aucune stratégie avec pour seuls données concrètes l’espoir et l’utopie qu’avec un peu de chance tout ira bien. Une carrière artistique c’est aussi une entreprise qu’il faut développer et faire tourner avec expertise et surtout avec professionnalisme. Et tout cela passe par le lobbying, la recherche artistique, une planification et une étude pragmatique du marché. Beaucoup se contentent de produire des œuvres musicales qui ne sont pour moi que des imitations approximatives de la musique d’ailleurs. Peu sont ceux qui ont réussi à personnaliser leur identité. Il est vrai qu’il n’existe pas de dispositions toutes faites mais je pense qu’il faudrait d’abord que les artistes se redéfinissent eux-mêmes ainsi que leurs besoins au lieu de pousser des réclamations évasives. 

En résumé bien que la musique togolaise en général et que les techniques continuent d’évoluer, il reste quand même beaucoup à faire. J’encourage vivement ceux qui s’engagent dans cette dynamique et pour ma part, je n’ai jamais cessé de porter mon aide quelle qu’elle soit à ceux qui le demandent.

 

Doingbuzz: Lorsque Madame Sonia n’est pas au travail elle fait quoi?

SG: En dehors de mes activités d’administratrice du festival Africa Rythms, je suis Directrice d’Exploitation dans une agence de communication et d’évènementiels à Lomé. Il n’en faut pas plus pour comprendre que l’évènementiel est un de mes centres d’intérêt. Mes hobbies, écouter de la musique et la lecture. Autrement, je suis ouverte à toutes les activités sociales

 

Doingbuzz: Votre playlist actuelle pouvez vous la partager avec nous?

SG: Ed Sheran- Shape of you, Kendrick Lamar-Be humble, Beyonce- All night, Toofan- Ma girl, Max Fire- Toto, Tony X- Houdin, Kiff No beat-pourquoi tu Dab, Soprano-Mr le Cœur-donnier, Maître Gim’s-Tout donner et les best of Marvin Gaye et BB King

 

Doingbuzz: Quel est votre plus beau souvenir d’Africa Rythms depuis la 1ere Edition.

SG: Il y’en a tellement mais je pense que l’édition qui m’a le plus marqué est celle de 2012, ma première participation en tant que régisseur.

 

Doingbuzz: Votre mot de fin!

SG: Tous ensemble pour célébrer la musique africaine à travers l’édition 10 du festival Africa Rythms, du 26 juin au 1er juillet 2017, à l’Institut Français Togo. Pour toutes informations vous pouvez nous contacter sur le +228 91 39 09 30. 

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Nos remerciements à tous les acteurs tel que vous qui soutenez le festival cette année.

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