Un référendum constitutionnel a été mis à jour le 22 mars dernier avec un vote massif de la population pouvant donc permettre au président Alpha Condé de se représenter aux prochaines élections après que son actuel mandat ne soit expiré. Mais l’opposition guinéenne étant aussi rusée que le gouvernement d’Alpha Condé, ils ont décidé de rejeter de manière catégorique le samedi dernier cette victoire massive du « oui » à ce référendum constitutionnel.

L’opposition réclame à cet effet une enquête suivie par les Nations unies. L’enquête devrait porter sur le fait qu’il y a eu des violences meurtrières qui ont précédé le référendum. En effet, l’idée de modifier la constitution n’a pas été partagée de tous. Ce qui a entraîné des manifestations de masse qui a fait en tout 32 personnes tuées.

L’opposition fait savoir qu’en aucun cas, ils ne pourront accepter tout ce qui pourrait ressortir de cette « mascarade » de référendum constitutionnel conçu par le président Alpha Condé. Selon Ibrahim Diallo, la seule constitution qu’ils reconnaîtront est celle de mai 2010 qui a fixé le nombre de mandat à deux tout en permettant à la population guinéenne de résister à l’oppression.

En effet, Ibrahim Diallo est l’un des responsables du Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC). D’après quelques sources infaillibles, la nouvelle Constitution limite également le nombre de mandat présidentiel à deux, sauf qu’elle s’étend à six ans. Cependant, selon la victoire massive du « oui », à la nouvelle Constitution, l’on a enregistré au total 90% de voix emporté pour un taux de participation estimé à 61 % selon la commission électorale.