Les autorités militaires qui ont pris le pouvoir en Guinée en septembre 2021 ont annoncé la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022. Cette décision, relayée par un décret et annoncée à la télévision d’État par le général Ibrahima Sory Bangoura, chef de l’état-major, est accompagnée de mesures telles que le gel des comptes des membres du gouvernement, la confiscation de leurs documents de voyage, de leurs véhicules de service, ainsi que le retrait de leurs gardes du corps et aides de camp.
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Aucune explication publique n’a été fournie quant à ces mesures et à la dissolution du gouvernement. Cependant, le journal du soir, dans une déclaration de trois minutes, souligne que le général Mamadi Doumbouya, chef de la transition, réaffirme son leadership et démontre qu’il demeure le seul maître à bord. Le communiqué évoque des « moments d’adversité » sans fournir de détails.
La junte au pouvoir en Guinée, comme d’autres en Afrique de l’Ouest, a mis l’accent sur la lutte contre la corruption. La capitale Conakry a connu des tensions début février, avec des manifestations rares sous le régime militaire. La junte a interdit toute manifestation, réprimé l’opposition, et imposé des restrictions sévères sur l’accès à Internet. Malgré les pressions internationales, la junte a promis de rendre le pouvoir à des civils élus d’ici fin 2024, affirmant avoir besoin de temps pour mener des réformes profondes.
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