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Guillaume Soro : « Je vais gagner l’élection présidentielle de 2020 »



Crise pré-électorale en Côte d’Ivoire ? La tension entre Alassane Dramane Ouattara et son rival en vue, Guillaume Kigbafori Soro en dit long sur une période pré-électorale susceptible d’être assez mouvementée.

 

Même si l’ancien premier ministre est sous le poids d’un mandat d’arrêt international l’obligeant à s’exiler depuis un moment déjà, il ne prétend pas désister à son ambition de se faire élire à la tête de la Côte d’Ivoire. Dans une entrevue avec quelques confrères journalistes, l’ancien président de l’assemblée nationale à dévoilé son idée de battre campagne et pourquoi pas d’être élu président des ivoiriens.

 

Toutes les protocoles exercés contre lui par le gouvernement de son pays ne semblent pas l’affecter. Ils a assuré d’un ton vif et clair, « Je vais bien ».

 

Même s’il accepte vivre en France tout le temps qu’il faudra à cause du mandat d’arrêt établi contre sa personne, Guillaume Soro prétend pas demander une assistance particulière de son hôte actuel. « Je dispose d’un visa normal et n’ai demandé aucune assistance particulière à Paris ».

 

À la question de savoir s’il ne craint pas de se faire interpellé en France, l’ancien président de l’assemblée nationale a été clair, « Ce mandat n’est pas fondé sur le droit, mais simplement fait pour empêcher un candidat d’accéder à la tête de son pays. Il ne peut donc opérer puisqu’il est politique. La plupart des pays qui défendent les droits de l’homme refusent d’ailleurs d’appliquer ce genre de mandat ».

 

Lors de cet entretien, l’ambitieux du fauteuil présidentiel ivoirien a habilement fait mention des sentiments de certains jeunes africains contre la Françafrique. « J’ai entendu le président Macron parler d’un sentiment antifrançais dans les ex-colonies. C’est faux! Mais quand un dirigeant comme lui s’affiche avec des septuagénaires honnis par leur peuple, que peut-il attendre des jeunes générations africaines? Avez-vous vu ces images ridicules où le vice-président de la Côte d’Ivoire un homme de 76 ans lui chante <<joyeux anniversaire>>? C’est une honte. »

 

Une des questions les plus pertinentes de cet interview a été celle de savoir ce que va faire Guillaume Soro maintenant qu’il lui a été interdit de revenir dans son pays. Très optimiste réponse : « Je suis et reste candidat à la présidence de la République. Je vais organiser la résistance comme le général de Gaulle l’a fait depuis Londres. Avec tous les partis politiques et le président Bédié [Henri Konan Bédié, ancien président ivoirien], nous devons sauvegarder la démocratie en Côte d’Ivoire. »

S’expliquant sur le mot « résistance » qu’il a utilisé, Guillaume Soro a estimé qu’il ne parle point de résistance armée comme dans le cas du général de Gaulle. « … Autre temps, autre méthode. Après avoir créé une crise post-électorale en 2010, M. Ouattara vient d’inventer la crise pré-électorale. Il faut donc que la classe politique s’organise pour combattre cela. »

« Je continuerai à me battre dans un rôle savamment orchestré. Il faut se souvenir qu’en 1999 M. Ouattara avait lui aussi été frappé par un mandat d’arrêt. Il a fait sa campagne en exil et est aujourd’hui président de la Côte d’Ivoire. Il ne pourrait en être autrement me concernant. Je vais gagner l’élection » , a assuré l’ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne.

 

Interrogé sur la question d’un éventuelle situation l’obligeant à laisser sa place de candidat à une autre personne, Guillaume Kigbafori Soro a prétendu que l’heure n’est pas encore à cela. « Nous n’en sommes pas encore là. Nous avons un accord avec Bédié. Nous allons tous deux au premier tour. Et le mieux placé soutiendra l’autre pour le second. L’Afrique est le continent des miracles. En Tunisie, un candidat en prison a bien accédé au second tour de la présidentielle ! 

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