Benjamin Agordzor, directeur adjoint de la police ghanéenne est actuellement en garde à vue à la BNI (Bureau national des enquêtes). Retenue sur des bases de données WhatsApp, celui-ci est accusé de mener un complot pour un coup d’état et de trahison du pouvoir en soutenant le mouvement « Take Action Ghana » une association gauche du gouvernement ghanéen victime d’arrestation de ses dirigeants en septembre dernier.

Cette affaire de coup d’état vient surprendre la majorité de la population ghanéenne et est jugé par ceux-ci comme non fiable car pour eux le Ghana a toujours constitué un modèle et en ce qui concerne le pouvoir et tout s’est toujours bien passé dans le respect de la démocratie. Dans l’esprit des ghanéens, ce sujet reste encore douteux et d’après eux, l’état manque d’explication.
Et à son avocat d’ajouter, « Les preuves sont faibles. Ils le retiennent sur la base de messages Whatsapp. Il donnait des conseils sur les moyens légaux pour organiser une manifestation et faire un don à une oeuvre philanthropique ».

Le Ghana est le seul pays de l’Afrique de l’ouest à être stable avec un gouvernement élu de façon démocratique depuis les années 1992.
D’ailleurs il se prépare les élections en cette fin d’année au Ghana et le président Akufo-Addo devrait convoiter un renouvellement de son mandat dans la démocratie comme ils ont toujours su le faire. Il est important de rappeler que le chef des policiers en détention subit les conséquences de son franc-parler vis-à-vis des actionnaires meneur du groupe Take Action Ghana.
Mme Kpebu insinue qu’en fait s’il a été icarcéré, c’est à cause des propos tenus par ce dernier et qui sont jugés beaucoup trop virulentd vis-à-vis du pouvoir. On pouvait l’entendre dire, « Il y a la non-indépendance de la police et l’ingérence politique dans les services ». Faut-il donc dire qu’il a dit ceci sans arrière pensée ? Seul lui peut répondre.
Mis à part Benjamin Agordzor, deux autres officiers supérieurs dont les noms sont classés ont été Interrogés sur ce présumé complot. Une confidence faite à l’AFP.