La scène politique au Gabon a été secouée par un coup d’État historique le 30 août dernier, marquant ainsi la fin de la dynastie Bongo au pouvoir. Ali Bongo Ondimba, qui avait dirigé le pays pendant plus d’une décennie, a été renversé alors qu’il venait d’être déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 26 août.

Les forces derrière ce coup d’État étaient dirigées par le Général de brigade Brice Oligui Nguema, commandant de la Garde Républicaine, et elles ont rapidement pris le contrôle du palais présidentiel de Libreville, mettant fin au règne de la famille Bongo.

Après le coup d’État, Ali Bongo Ondimba a été placé en résidence surveillée dans son domicile au nord de Libreville. Cependant, une semaine après le renversement, une nouvelle tournure s’est produite. Grâce à la médiation de Faustin-Archange Touadéra, mandaté par la CEEAC (Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale), Ali Bongo a été autorisé à quitter le Gabon s’il le souhaitait pour subir des examens médicaux.

Là où Ali Bongo Ondimba a choisi de poser ses valises est d’un intérêt particulier. Selon nos informations, l’ancien président a décidé de se rendre au Maroc, à Rabat. Cette décision n’est pas sans raisons, car Ali Bongo est connu pour sa proximité avec le roi Mohammed VI du Maroc. En 2019, lorsqu’il avait subi un accident vasculaire cérébral (AVC), Ali Bongo avait été soigné au Maroc.

Cette relation étroite avec le roi Mohammed VI a conduit à des spéculations sur la possibilité qu’Ali Bongo choisisse de rester au Maroc après ses soins médicaux. Cependant, il est encore trop tôt pour confirmer si c’est le cas, ou s’il envisage un retour à Libreville après avoir recouvré sa santé.