La procureure générale de Cour pénale internationale est fière de la Guinée. C’est plus que vraie et elle a ses raisons. Le pays a décidé de faire un pas vers l’ouverture d’une affaire datant déjà de 11 ans. Dans des cas comme celle-ci, il n’y a pas de bras de fer mais plutôt une coopération avec le gouvernement en place en vue de traduire la Justice internationale toute personne reconnue coupable.

Fatou Bensouda, la procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI), se réjouit du lancement des travaux de construction du tribunal criminel spécial. Il faut préciser que ce tribunal va s’occuper prioritairement des affaires des crimes commis le 28 Septembre 2009.

« Il s’agit d’une étape importante dans le processus de mise en œuvre de ce procès tant attendu. À cet égard, je me félicite de la déclaration du ministre guinéen de la Justice, M. Mohamed Lamine Fofana, qui indique que la nouvelle salle d’audience devrait être prête à temps pour l’ouverture dudit procès à la date prévue, à savoir en juin 2020, conformément aux engagements que son gouvernement avait pris lors de la mission de mon Bureau à Conakry, en octobre 2019 »,a indiqué la procureure dans une déclaration.

La Guinée a déjà montré sa volonté d’ouvrir ce dossier et de situer les responsabilités. Pour Fatou Bensouda, ce n’est qu’une bonne décision du moment où elle permettra de progresser en termes de lutte contre l’impunité des auteurs des atrocités commises en septembre 2009.

Fatou Bensouda estime qu’il est maintenant « vital que les autorités guinéennes et toutes les autres parties prenantes à ce procès s’acquittent rapidement des derniers préparatifs matériels qui s’imposent et s’efforcent de veiller à ce que ce procès s’ouvre dans les temps.»