Mouhammad Fadal est le héros sénégalais « sans papiers ». Ce joueur de Bilbao Basket a sauvé, avec deux autres personnes, la vie d’un homme tombé dans l’estuaire. L’action du basketteur a été enregistrée par plusieurs téléphones portables, rendant la vidéo virale sur les réseaux sociaux.

Le 20 juin dernier, une scène de tension absolue a eu lieu dans l’estuaire de Bilbao. Un homme de 72 ans est tombé inconscient sur la balustrade du pont Merced, qui relie le Casco Viejo et le quartier de San Francisco de la ville. Sa vie a été sauvée par trois héros anonymes. L’un d’eux est un basketteur du club Bilbao Basket.

Mouhammad Fadal Diouf est l’un des héros qui a sauté dans la rivière après avoir vu l’homme tomber du pont. Il a risqué sa vie pour sauver cette personne, dont la vie a été sauvée. Cette action a fait le tour des réseaux sociaux avec de nombreux messages de reconnaissance aux protagonistes de l’héroïsme.

C’est Bilbao Basket qui a voulu reconnaître publiquement la performance du jeune basketteur Sénégalais de 23 ans, qui fait partie de l’équipe Bihotz Kantxa. Mouhammad Fadal fait partie d’une initiative sociale visant à donner des opportunités par le biais du basket-ball à des personnes qui n’en trouvent pas en raison de leur situation.

Bilbao Basket a publié un message sur son compte Twitter accompagné d’une photo de Fadal portant le maillot du club : « Nous voulons remercier publiquement Mouhammad, joueur de notre projet Bihotz Kantxa, pour son acte héroïque d’hier. Il n’a pas hésité à sauter dans la rivière pour sauver la vie d’un homme tombé inconscient. Vous êtes un excellent exemple de valeurs. Vous êtes ce que nous voulons être », a écrit le club.

Ce n’est pas la première fois que ce jeune basketteur accomplit une telle action. Le journal Deia rappelle qu’en 2019, il a déjà secouru une personne dans une situation similaire. Ce média a également pu parler à Falad, qui dit qu’il a déjà fait un test pour jouer au Bilbao Basket. Pour l’instant, il ne peut pas le faire tant que sa situation n’est pas régularisée car « sans papiers« .