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En Écosse, Boris Johnson accusé de viser un Brexit sans accord



Après s’être entretenue avec Boris Johnson à Edimbourg, lundi, la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a déclaré que la stratégie de son homologue britannique sur le Brexit était volontairement « très dure » afin d’être « vouée à l’échec ».

Un Brexit sans accord, c’est la perspective que semble dessiner depuis plusieurs jours le nouveau Premier ministre britannique, Boris Johnson. Mais cela est loin de faire l’unanimité au sein du Royaume-Uni. Notamment en Écosse, où la Première ministre, Nicola Sturgeon, a affirmé, lundi 29 juillet, son opposition à une sortie de l’Union européenne (UE) sans accord lors de la visite du nouveau locataire de Downing Street.

« Après mes discussions avec Boris Johnson, derrière tout le bluff et la fanfaronnade, c’est un gouvernement qui est dangereux », a-t-elle déclaré. L’Écosse avait voté pour rester dans l’UE lors du référendum de 2016.

« Je pense que s’il était dans cette pièce en ce moment, il le nierait avec véhémence, mais je pense qu’il veut un Brexit sans accord », a aussi expliqué Nicola Sturgeon après s’être entretenue avec Boris Johnson à Edimbourg, jugeant sa stratégie sur le Brexit volontairement « très dure » afin d’être « vouée à l’échec ».

Boris Johnson dit vouloir renégocier l’accord de Brexit, ce qu’exclut l’Union européenne. S’il échoue, il a affirmé que son pays quitterait l’UE le 31 octobre avec ou sans nouvel accord.

Tournée de Boris Johnson pour obtenir des soutiens

Voyant le Brexit comme « une énorme opportunité économique », Boris Johnson a annoncé, lundi, de nouveaux investissements de 332 millions d’euros en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.

Selon un communiqué, sa ministre au Commerce international, Elizabeth Truss, a aussi rencontré l’ambassadeur américain à Londres pour « discuter de l’accélération » d’un accord de libre-échange post-Brexit entre Washington et Londres.

Après le nord de l’Angleterre le week-end dernier, l’Écosse était la deuxième étape d’une tournée qui doit conduire Boris Johnson au Pays de Galles et en Irlande du Nord, afin de tenter d’obtenir des soutiens sur le Brexit et de donner tort à ceux qui agitent la menace d’une dissolution de l’union.

De son côté, le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a prévenu qu’un Brexit sans accord pourrait stimuler un désir de réunification entre la République d’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord.

La négociation à tout prix

Le Premier ministre britannique, qui a pris ses fonctions la semaine dernière, a fait savoir qu’il attendait un geste des Européens en faveur de la réouverture des négociations sur le Brexit.

Boris Johnson « veut évidemment rencontrer les dirigeants européens et négocier mais pas pour qu’on (…) lui dise que l’UE ne peut pas réexaminer l’accord de retrait », a déclaré plus tôt dans la journée une porte-parole du Premier ministre.

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