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Election présidentielle au Zimbabwe : Des frais de candidature exorbitants suscitent la controverse



Le parlement du Zimbabwe a récemment approuvé une augmentation spectaculaire des frais de candidature à l’élection présidentielle. Ces frais sont passés de 1 000 à 20 000 dollars américains, ce qui a suscité une vive réaction de l’opposition.

L’opposition a qualifié cette décision d’extrêmement discriminatoire, soulignant que les frais de candidature excluent les citoyens à faible revenu et les marginalisés. Selon Fadzayi Mahere, porte-parole de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), principale formation politique d’opposition, ces frais violent la Constitution du pays.

En imposant une barrière financière élevée, le gouvernement semble favoriser les candidats issus de milieux plus aisés, ce qui limite l’accès à la compétition électorale pour les candidats moins fortunés.

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Élections à venir

Le Zimbabwe se prépare à des élections présidentielle et législatives le 23 août. Le président sortant, Emmerson Mnangagwa, est critiqué pour avoir réprimé toute voix dissidente. Successeur de Robert Mugabe en 2017, Mnangagwa a été élu président l’année suivante avec 50,8% des voix lors d’un scrutin marqué par des violences. Son principal adversaire sera Nelson Chamisa, leader de la CCC, âgé de 45 ans et avocat de profession.

Outre les frais de candidature à la présidentielle, les candidats aux élections législatives et sénatoriales devront également s’acquitter de frais élevés. En 2018, ces frais s’élevaient à seulement 50 dollars, mais ils ont été augmentés à 1 000 dollars. Cette hausse importante est perçue par l’opposition comme un moyen de favoriser le parti au pouvoir, le ZANU-PF, qui dispose de ressources financières plus importantes.

Les craintes de l’opposition

Le Zimbabwe a récemment adopté une loi dite « patriotique » qui criminalise toute atteinte à la souveraineté et à l’intérêt national. Cette législation floue suscite des inquiétudes parmi l’opposition et les organisations non gouvernementales, qui craignent des atteintes aux libertés fondamentales avant les élections générales.

Ces mesures restrictives pourraient avoir un impact négatif sur le processus démocratique du pays.

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