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Edito–Halte à la spirale du silence, pour que triomphe la République !



Depuis un certain temps, les fondamentaux de notre République sont mis à rude épreuve par une série d’évènements les uns plus graves que les autres. Au nom de la conquête du pouvoir, certains acteurs sont prêts à œuvrer, en sourdine, pour la déstabilisation du pays, avec des méthodes bien pensées.
Lors de la manifestation de Yewwi Askan Wi, le 8 juin dernier, la Gendarmerie nationale a procédé à l’arrestation, dans le quartier de Grand Yoff, d’Ousmane Kabylline Diatta, le Chef rebelle et numéro2 de Paul Alokassine. En conférence de presse, le Procureur de la République Amady Diouf l’a d’ailleurs confirmé.
Quelques jours plus tard, à peine a–t–on fini d’épiloguer sur cette affaire rocambolesque, une autre dite celle de la «Force spéciale» a été ébrutée par la presse. Arrêtés par la Sûreté urbaine (Su) et membres d’une présumée «Force spéciale» suspectée de préparer des actions violentes, les nommés Pape Ousmane Seck, Bouna Bâ, Madické Diop, Abdoul Aziz Niang, François Mancabou, Babacar Ndao, Abdoulaye Ndiaye, Assane Dramé, Mor Guèye, Ibrahima Diédhiou et Abdoul Aziz Niang sont déférés devant le Procureur de la République.
Ils sont poursuivis pour complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’armes à feu.
Quant à Ousseynou Seck alias «Akhenaton», il est dans le viseur de l’Etat du Sénégal. Il est présenté comme le commanditaire et/ou le financier des activités de la «Force spéciale», qui prévoyait, selon la Sûreté urbaine (SU), de mettre le chaos à Dakar, en marge de la manifestation interdite de Yewwi Askan Wi.
En clair, nous assistons aujourd’hui à un effroyable remue–ménage de l’univers politique sénégalais, sur fond de tentative permanente de déstabilisation du pays, de décrédibilisation de nos institutions et nos guides religieux. L’adversité politique a pris des proportions alarmantes que d’aucuns poussent, de jour en jour, à un niveau inquiétant.
L’enchevêtrement de ces phénomènes d’un genre nouveau, exacerbé par l’émergence des réseaux sociaux, aboutira à n’en pas douter, à des perspectives malheureuses, dans un contexte sous régional avec une stabilité précaire.
Jamais, la perpétuation de l’exception sénégalaise n’a été aussi si menacée. S’y ajoute que malgré la gravité de la situation, s’il y’a un constat qui ne souffre d’aucune contestation, c’est le musellement d’une bonne partie de la presse et de certains citoyens porteurs de voix qui ont opté pour le confort du populisme, en lieu et place de positions courageuses et responsables.
Cette option simpliste n’est guère étonnante, compte tenu de la stratégie de la spirale du silence utilisée par certains acteurs politiques allergiques aux critiques et qui s’en prennent violemment à tout contradicteur. Il faut alors porter des œillères et ne voir que la direction qu’ils montrent, pour échapper à la virulence des insultes de leurs partisans sur les réseaux sociaux.
Marabouts, hommes politiques, simples citoyens, personne n’y échappe. En effet, depuis l’avènement du numérique ainsi que des réseaux sociaux qui ont réellement captivé le grand public à partir des années 2010, des femmes et des hommes qui se qualifient d’influenceurs, mènent des combats politiques avec des méthodes peu orthodoxes. Insultes, dénigrement, désinformation, tous les moyens sont bons. Pourvu tout simplement de porter au pinacle son leader politique.
S’y on prend garde, cette philosophie du «ôte toi que je m’y mette» à tout prix, risque de conduire notre pays au bord de l’abîme. La responsabilité de chaque citoyen est alors engagée en ces périodes troubles, pour que triomphe la République sur l’anarchie, synonyme de chaos.

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