En Côte d’Ivoire, les forces de l’ordre ont sévit sur un rassemblement des partisans de Gbagbo. Ces militants de l’ancien président ivoirien ont été dispersés à Yopougon.

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Dans la soirée du dimanche 1er février 2020, des partisans de l’ancien de l’État de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo ont été empêchés de tenir leur rassemblement au niveau de l’espace de libre échange de Yopougon-Niangon.

À l’espace de libre échange de Yopougon, les horloges indiquaient les environs de 18 heures 30 minutes quand des éléments de la police du 17 ème arrondissement de Yopougon ont fait irruption. À bord d’un véhicule pickup les policiers ont intervenu au parlement Gnan Raymond situé à Niangon nord et au parlement la Réflexion situé à Niangon-sud selon les responsables de ces espaces.

Joint par le confrère local KOACI, Ladislas Tiehidé qui est le premier responsable de ces espaces de libre échanges a narré quelque peu la scène. Il n’a pas manqué de préciser que les éléments des forces de l’ordre ont ramassé des chaises et des bancs et ont embarqué trois (3) jeunes gens parmi la foule. Puis d’affirmer ensuite que selon le chef de l’escouade interrogé par les doyens de l’espace, « l’ordre vient d’en haut ! »

Ladislas Tiehidé a également mentionné que même si les policiers étaient d’abord repartis suite à leur premier forfait, ils sont revenus cette fois-ci avec un renfort de 3 pickups et un cargo.

« Alors que la foule rassemblée n’y comprenait toujours rien, les soldats aux ordres du régime tirent des coups de feu et des gaz lacrymogènes dans tous les sens. Ils prennent d’assaut les lieux pendant 1 heure de temps avant de repartir », confie le premier responsable des espaces de libre échanges.

Hautement touché par cet acte « antidémocratique qui vient ternir l’image du régime et ainsi mettre à mal la paix, la cohésion sociale, la réconciliation nationale et la liberté d’expression tant chères aux démocrates ivoiriens », Ladislas Tiehidé condamne ce geste, et précise que tous ces faits interviennent depuis le dimanche 02 février suite au giga meeting du FPI à Yopougon qui auquel ont participé la veille des milliers de partisans de Laurent Gbagbo.

Il affirme enfin que ces actes dénotent d’une volonté du régime d’Abidjan de faire taire l’opposition avant les élections présidentielles qui auront lieu dans 8 mois, en octobre 2020.