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British Petroleum se retire du champ gazier sénégalais , les détails



Des tensions entre le gouvernement sénégalais et la multinationale britannique British Petroleum (BP) ont conduit à la sortie de cette dernière du champ gazier de Yakaar-Teranga, selon les déclarations du ministre sénégalais du pétrole et de l’énergie, Antoine Félix Diome.

Le différend entre les deux parties porte sur plusieurs points, notamment la capacité de production quotidienne, la stratégie commerciale et la date de la première livraison de gaz. Le ministre Diome a souligné que BP avait privilégié l’exportation, tandis que le gouvernement sénégalais souhaite développer le gaz pour le marché intérieur, mettant en avant la priorité à la satisfaction des besoins locaux.

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Le champ gazier de Yakaar-Teranga détient environ 25 000 milliards de pieds cubes de gaz, jouant un rôle crucial dans la stratégie sénégalaise de transformation du gaz en électricité. Cette initiative vise à renforcer l’électrification au Sénégal et à réduire les prix du carburant, contribuant ainsi au bien-être de la population.

Le désaccord entre le Sénégal et BP ne se limite pas seulement aux priorités d’utilisation du gaz, mais également au calendrier de développement du site. Alors que le gouvernement souhaitait accélérer la livraison de gaz d’ici 2026, BP a fixé l’échéance à 2028, provoquant des divergences sur la rapidité de mise en œuvre de ce projet.

Bp

Antoine Félix Diome a souligné l’impatience du Sénégal en déclarant que « le Sénégal ne peut pas attendre aussi longtemps ». En conséquence, BP a renoncé à sa participation dans le projet sans compensation financière.

En réaction, la société américaine Kosmos Energy a augmenté sa participation de 30% à 90%, tandis que l’entreprise publique sénégalaise Petrosen envisage d’acquérir à terme une participation majoritaire dans le champ.

Le gouvernement sénégalais, dans son engagement envers l’utilisation des ressources gazières, rejoint la perspective exprimée par des hommes d’affaires africains de premier plan tels qu’Omar Ibrahim, président de l’Organisation africaine des producteurs de pétrole, et Sim Tshabalala, président du groupe sud-africain Standard Bank. Ces leaders ont régulièrement plaidé en faveur de la conservation des ressources pétrolières et gazières pour répondre aux besoins intérieurs avant de considérer l’exportation. Cette vision renforce l’idée que les pays africains ont le droit et la responsabilité de développer leurs ressources naturelles pour le bénéfice de leur population.

 

 

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