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Aux Etats-Unis, le 1er-Mai devient «jour des migrants»



Le 1er mai a été transformé cette année aux Etats-Unis en «jour des migrants». Des manifestations auront lieu dans de nombreuses villes américaines. Certains commerces seront fermés pour rappeler que les sans-papiers représentent une force de travail indispensable, alors qu’ils sont de plus en plus nombreux à être expulsés, sans avoir commis de crime.

D’après les données des services de l’immigration, 680 personnes ont été expulsées en février. Un chiffre en hausse de plus de 30% par rapport l’an dernier.

Certains activistes qui défendent les migrants avaient surnommé Barack Obama « l’expulseur en chef », mais avec Donald Trump, c’est la panique qui s’est emparée de ces mêmes organisations. Car la moitié des sans-papiers expulsés en février n’avaient commis aucun crime, ou seulement une infraction au code de la route, et cela n’était jusque-là pas un motif d’éviction.

Une nouvelle donne que défend John Kelly, ministre de la Sécurité intérieure : « Les policiers ne peuvent tout simplement pas détourner le regard, avec ceux qui violent la loi. Au départ nous ciblons : A- les migrants illégaux, et B- ceux qui ont violé d’autres lois. Mais pour ceux qui sont pris dans nos filets par hasard, nous n’avons d’autre choix que de mettre en branle le système », explique-t-il.

Les sans-papiers doivent éviter toute interaction avec la police car un contrôle d’identité de routine peut conduire à la frontière. Les entreprises ne confient plus la conduite des véhicules de livraison à leurs employés illégaux, et cela, disent-ils, commence à gripper la bonne marche des services.

C’est pour cette raison qu’ils sont nombreux à baisser le rideau ce lundi, pour montrer leur solidarité avec les sans-papiers, et avec les « villes sanctuaires » -dont les maires ont affirmé qu’ils ne coopéreraient pas avec les autorités pour faire la chasse aux sans-papiers- sous pression de l’administration Trump. L’administration Trump a prévu de priver ces élus locaux de tout financement fédéral, décision invalidée partiellement par un juge fédéral californien.
Avec AFP

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