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Top 10 De Ce Qui M’énerve Dans Les TELENOVELAS



Top 10 De Ce Qui M’énerve Dans Les TELENOVELAS

Généralement diffusés en prime time, tu dois choisir entre les télénovelas et le journal télévisé, des émissions ludiques et constructives ou un cartoon fun… C’est là que se déploie l’autoritarisme de maman qui nous fait bien comprendre qui est la daronne dans la maison. En plus de nous l’imposer, elle tape les commentaires et pose même des questions. Elle est fière d’avoir anticipé une évidence style « l’acteur va épouser l’actrice »… Comment a-t-elle pu le savoir alors qu’ils s’embrassent dans le générique, qu’ils sont tous les deux sur la bande du film et que la série porte leurs deux prénoms ? 😕🙇Question à 1 million !

1 — Le pauvre et la riche et vice-versa

La pauvre fille qui rencontre un riche homme. Très souvent, elle « tombe sur lui » au sens propre du terme. Quand c’est le mec qui est pauvre, il est le garagiste chez qui elle répare sa Porsch ou ; il la sauve quand par hasard elle arrive dans son quartier malfamé et que des malotrus essayent de l’intimider…😴😴😴 Cliché cliché cliché ! Ça me sort par tous les orifices du corps. Sans vouloir être pessimiste, les garagistes ne comptez pas trop sur d’éventuelles clientes pour vous faire sortir du cambouis ; et nous les dames, les gars camerounais n’ont pas pour habitude de travailler comme les riches latinos (des télénovélas). Ensemble, nous sommes sur le terrain, et j’ai l’impression que ce n’est pas si courant que les télénovelas veulent nous faire croire.

2— Tous les personnages sont amoureux du héros (– oïne)

C’est à croire qu’ils sont les seuls à pouvoir être aimés dans la série. Alors que parfois ils n’ont rien de sexy. Mais, tellement leur beauté intérieure tonne et détonne à l’extérieur que dans la rue on se retourne à leur passage. Pardon, laissez-nous ça ! Les scénaristes ne gaspillent même pas pour 5 frs/CFA la valeur du terme « personnage principal ». Ils sont au centre de tous les fantasmes sans avoir « rien fait pour être aussi séduisants ». Leur charme se déploie INNOCEMMENT, contre leur gré.😕😕😕 Dans frijolito, tellement tous les hommes étaient fous d’elle qu’elle a eu droit à 3 sérénades (avec des mariachis différents) en une seule soirée. Ce qui la saoulait bien sûr. Elle n’était même pas un peu flattée ; ni gênée de déranger les voisins, juste en colère qu’on puisse lui témoigner autant d’attention.😕😕😴

3— Le héros Multi-héros

Il s’agit du mec qui est à la fois intello, fort, gentil. Généralement son seul défaut : être maladivement jaloux/amoureux de sa dulcinée.   En plus, il sauve tout le monde. Il fait le travail du thérapeute, du pompier, de la police, etc. Il s’agit également de la jeune fille qui joue de tous les instruments et dès qu’elle arrive en entreprise se découvre un talent pour le leadership tout en restant une maman irréprochable. Exemple : la fille du jardinier qui sauve des otages, arrive en prison et convertit les caïds les plus féroces #lafilledujardinier.😕😕😒😒 Comme si les psys, les pompiers sont dans la société pour faire de la figuration. Les producteurs ne gaspillent même pas pour 5 francs le terme « héros »…

4— La fille vierge

La vierge qui par « malchance » tombe enceinte lors de cette UNIQUE et TOUTE première fois avec le héros…😑😪 Ça vous dit quelque chose ?  Louisa Fernanda de #Lafille du jardinier ; #Maria Desemparada de Triunfo del Amor et j’en passe… Tsuippp ! Et quand elle n’est plus vierge, vu qu’il y a une trace de sa vie sexuelle antérieure (un bébé en l’occurrence), le scénariste nous fait savoir qu’elle a été violée, droguée, patati patata…😑😑😴😴 Heureusement, ils commencent déjà à comprendre qu’une mère célibataire peut bien passer à l’écran comme héroïne.  Litzy, la mère de Frijolito (#frijolito) et Lalo (#Amour à Manhattan), le montre bien  quoiqu’à mon sens, niveau de sainteté, on a un peu forcé sur le personnage.

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5— La femme parfaite qui méprise l’argent et l’homme dé-testéronné

L’héroïne est plus que parfaite. Gentille, travailleuse, forte, intelligente, l’argent la répugne, elle en est presque allergique. 😒😕😕On la supplie pour lui en donner un peu… Un héritage est légué à son fils (#frijolito #lafilledujardinier) elle dit qu’elle n’en a pas besoin pourtant, elle n’arrive pas à joindre les deux bouts. Mais à la fin, elle finit toujours riche, ce que je ne comprends pas. 😕😕Que le happy end soit donc sans tune ! (Heureusement, pour changer, Ruby et Thérésa😍😍😍😍 ne travaillent pas ainsi). Le héros quant à lui, ne trouve plus aucune femme sexy dès qu’il tombe amoureux de sa belle… le mode opératoire de ses testostérones s’en trouve aussitôt changé et elle jouit d’une exclusivité jusqu’à la fin de ses jours et meme au delà. 😴😕😴😴N’exagérons rien ! comme si Dr house ou Alex Russo, n’ont pas de fan malgré leur tonne de défauts.

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6— Les coïncidences fabriquées de toutes pièces

Niveau créativité, ils sont au taquet ! Leur spécialité : des coïncidences zarbis ! Tout se met en place pour que les héros se rencontrent et se séparent, et se re-rencontrent😪😴😴  ; comme si l’univers s’arrangeait pour les séparer et les réunir à nouveau. 😴😴Il y a toujours un parent qui n’est pas le parent de son enfant ou un enfant qui n’est pas l’enfant de ses parents et un jour par coïncidence ils se rencontrent (exemple : l’enfant abandonné se retrouve à travailler pour sa famille biologique) ; 😑😪ou un jumeau qui par hasard se retrouve à la place de son jumeau ; ou un mort qui n’est pas mort et qui par hasard se retrouve où il serait s’il n’était pas mort !😣 Le CD est grillé. Vous pouvez le changer ? Merci !

7— Des titres de Harlequin

Très souvent, il s’agit d’éponymes dans le format « ROMÉO & JULIETTE »; ou alors ils vont juste mettre le nom de la jeune dulcinée. Normal ! Le clair des téléspectateurs sont des femmes ; il faut bien qu’on s’y assimile facilement. #Rosa, #Marimar, #Cathalina, #Paloma. Quand ce n’est pas le cas, y a très très souvent dans le titre des mots du champ lexical « amour » : passion, flamme, feu, fleur, destin… #amour à Manhattan, #Mar del Amor, #terre de passion, #triunfo del amor… Au moins CENDRILLON😁😁😁  assume son statut de conte de fées, d’histoire pour enfants.

8— L’amour à toutes les sauces

Quelques rares personnages ont des ambitions qui n’ont rien à voir avec un amour qu’ils porteraient aux personnages principaux (c’est le cas de El hierro, #El Diable). Je me demande si nous habitons la même planète. Une fois une jeune dame a eu un accident et comme moi, elle s’est retrouvée en fauteuil. Je m’identifiais déjà à elle. Jusqu’au jour où elle a appris que l’homme de sa vie arrivait.😕😕 Quand il est venu, elle s’est levée et a marché. Comme si nous qui ne marchons pas,  c’est par manque de volonté ou d’amour. Pareil ! L’amour leur permet : d’arrêter de boire, de fumer, de se droguer ;  de changer de vie, de se convertir du tout au tout ; et tout ça en 2 jours. N’exagérons rien !

9— Les croisements des couples !

Ce schéma est pour le couple ce qu’est le chiasme à la rhétorique. Les gars que les héros banalisaient finissent comme par enchantement par se trouver réciproquement charmants, tomber amoureux et se consoler dans les bras l’un de l’autre, sans toutefois être un lot de consolation l’un pour l’autre.  Comme je le disais plus haut, des coïncidences qui m’essoufflent !😪😴😴 Chères scénaristes, loin de moi l’idée de faire ma donneuse de leçons, mais, répétez après moi : « Tout le monde n’est pas obligé de finir en couple ! ».

10— Une danse bafia soûlante

Un pas en avant, 2 en arrière à défaut du surplace : les enquêteurs semblent ne pas percevoir l’évidence ; les amoureux font dans le « Fuis-moi je te suis ; suis moi je te fuis. ». 😪😪Des raisons idiotes pour ne pas se mettre/rester ensemble : « trop bien pour moi ;  nous ne sommes pas du même monde (je pensais que nous étions tous terriens);  ma mégère de rivale le mérite ; Je suis un boulet (et bien, y’a qu’à me jeter moi qui, en plus d’être en en fauteuil a la grande gueule qui va avec !) ». Tu te pointes 2 semaines plus tard on dirait que tu n’as jamais manqué aucun épisode. On enlèverait des personnages et des épisodes en entier que ça n’affecterait pas la trame d’un iota… Je ne voudrais pas faire ma donneuse de leçon mais, please, répétez après moi « Ce n’est pas le nombre d’épisodes le plus important ». Le bon côté de la chose, même en regardant 1 épisode/mois, tu ne t’y perds pas.😊😊

 

On ne va pas nier qu’ils ont de beaux génériques, 😳de beaux fonds sonores (tels que El pededor de Enrique iglesias ou encore, Amor Quedate de Jen Carlos Canela) qui entretiennent les fantasmes… On ne va pas aussi nier que ce n’est plus trop amouro-centré (#El Diablo, #Le prix du pardon, #El Capo…), qu’il y a quand même des gars ambitieux sans être mauvais ; que  le héros peut s’intéresser à une autre femme que l’actrice principale. On ne peut pas nier que les actrices ne sont plus trop «ventre plat»… Et, merci aux chaînes de diffusion pour avoir diminué le nombre de pubs et allongé les épisodes parce que, ça commençait déjà à être lourd. Pas pour vous !?

Les Camerounais, les Nigérians ne font pas mieux hein😐. Mais bon, au moins nos productions ne me sont pas imposées par la daronne en primetime. Si au moins il s’agissait de MA FAMILLE ou des BOBODIOUFS😎😎😎  !

 

Et vous, qu’est-ce qui vous déplaît dans les télénovelas ?

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