Un tableau de Jésus « efféminé » et « sexualisé » crée le buzz en Espagne (photo)

Une représentation de Jésus a récemment provoqué un scandale en Espagne, suscitant la colère des milieux ultraconservateurs qui exigent son retrait, affirmant que la manière dont il a été peint est offensante. L’affiche officielle des festivités de la Semaine Sainte à Séville a été réalisée par l’artiste local renommé Salustiano García.

Les réactions ont été vives, avec des accusations d’effémination, de sexualisation, et d’homophobie dirigées contre l’œuvre. Certains internautes, organisations chrétiennes et hommes politiques d’extrême droite ont qualifié l’affiche de « honte » et d' »aberration ». Les critiques ont été particulièrement virulentes envers la représentation jugée provocatrice du Christ.

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Les socialistes au pouvoir en Espagne ont pris la défense de l’artiste et de l’affiche, dénonçant le caractère « homophobe et haineux » des attaques. Salustiano García lui-même s’est dit surpris par la polémique, soulignant que la représentation de Jésus presque nu est une fréquente occurrence dans l’art classique. Il a expliqué avoir peint l’œuvre avec un profond respect pour les croyants, utilisant son fils comme modèle pour créer une métaphore de la pureté et de la bonté.

Dans une interview accordée au quotidien conservateur ABC, il a souligné qu’il avait peint cette œuvre « conviviale » et « élégante » par « profond respect » pour les fidèles. « Les gens qui ont dit du mal de mon travail (…) ont besoin d’un peu de culture artistique », a-t-il déclaré.

Dans une interview accordée au quotidien conservateur ABC, l’artiste a insisté sur le caractère « convivial » et « élégant » de son travail. Il a répondu aux critiques en affirmant que ceux qui parlent négativement de son œuvre ont besoin d’une meilleure compréhension de la culture artistique. Malgré la controverse, Salustiano García et son fils ont pris la situation avec humour, se disant surpris par la politisation de l’œuvre d’art. Les œuvres de Salustiano García sont exposées dans des galeries du monde entier, mais cette affiche a été au centre d’une polémique inattendue.