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Question Africaine 9 : Mugabé, Ben Ali, Chirac… Que nous disent tous ces décès contrastés ?



Mon Ami,

Il semble que ce mois de septembre persiste à rendre l’histoire funeste. Le 6 septembre dernier, le champion historique de la Zanu-PF, le camarade Mugabé se couchait à 95 ans. Le 19 septembre, alors que les Ivoiriens repensaient a cette date marquée de leurs querelles rampantes, Ben Ali de Sousse, emporté par le Printemps arabe débuté à Sidi Bouzid, tirait sa référence à Djeddah à 83 ans. A ces deux Africains de sang, s’est ajouté un Africain de coeur, grand par la taille, autant que par la carrière : Chirac s’en est allé, au p’tit matin de ce 26 septembre. Il avait 86 ans.

Autant le dire, les époux de Grâce, de Léila et de Bernadette ont vécu, marquant leur histoire par de longues carrières politique qui les ont propulsés au sommet de leurs pays respectifs. C’est autant l’expression de leur combativité que celle des faveurs que leurs peuples respectifs leur ont accordées à un moment de leur histoire.

Dans l’image qu’on conserve d’eux, qui niera que Mugabé reste le charismatique superman de l’indépendance de l’ex Rhodésie ? Que Ben Ali a donné à la Tunisie sa superbe économique et que la France de Chirac, dont les bains de foule sont indénombrables, s’est beaucoup rapprochée de l’Afrique ? Certains disent même un peu trop.

Mais ce qui me vaut ce papier de vendredi, c’est le contrast dans leurs deux départs. Pour le départ de la vie politique, Mugabé a été déposé, Ben Ali a été chassé mais Chirac s’est retiré suite à une de ses déclarations à la rhétorique exquise. Il savait parler bien français.

Pour le départ de la vie, C’est à Singapour que Mugabé, 37 années de règne, s’en est allé, brisé par sa chute. C’est à Djéddah que Ben Ali, 23 ans de règne, est tombé, tourmenté sans doute par l’impossible retour chez lui. Mais le Chirac s’est éteint tranquillement à son domicile de Paris, rue de Tournon. Voilà une bonne mort douillette. Tranquille. Il eut juste deux septennats.

Je lis qu’il y a une vie après le pouvoir. Sans doute avec moins de clic de clac et de clinquant. Mais avec beaucoup de paix et de respect. Ce n’est pas la longueur du règne qui fait le bon dirigeant, mais la qualité du passage, fut-il bref. Voici ce qui crée le contraste entre eux et nous. Car un pouvoir sans limite devient toujours fou.

Je salue Chirac qui a dirigé la France pour les Français. J’avais déjà salué Mugabé qui tenta de redistribuer les terres aux siens. Je salue Ben Ali, bâtisseur de la prospérité touristique de sa Tunisie.

Et vous que vous inspire ces trois décès de chefs d’État africains ou français ayant influencé l’histoire de l’Afrique ?

C’est une question africaine ouverte. Vos avis nous intéressent.

Bon week-end.

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