La situation au Niger préoccupe la Washington, qui a exprimé ses inquiétudes concernant la prise du pouvoir par les militaires dans le pays du Sahel. Un porte-parole de la Maison Blanche a condamné avec fermeté la tentative de prendre le pouvoir par la force menée par le général Tchiani, soulignant que cela pourrait menacer la coopération substantielle entre les États-Unis et le gouvernement nigérien.

En effet, Washington a averti que renverser le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, pourrait conduire à la fin de la coopération, militaire ou non, avec le Niger.

Coopération menacée : Les États-Unis avertissent le gouvernement nigérien

Niger : L'Histoire D'Un Pays Marqué Par Plusieurs Coups D'Etat

Les États-Unis entretiennent actuellement une présence militaire d’environ un millier de personnes au Niger, mais aucune information n’a été communiquée sur de potentiels changements concernant ces troupes. Néanmoins, Washington fournit déjà une assistance en matière de sécurité, des aides au développement et une aide humanitaire à ce pays confronté à la pauvreté et aux violences jihadistes.

La situation politique au Niger est critique, avec le général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle, ayant pris le pouvoir à la suite du putsch, tandis que le président élu Mohamed Bazoum est séquestré depuis mercredi matin dans sa résidence privée à Niamey.

Pour les États-Unis, la libération immédiate de Mohamed Bazoum est une priorité. Ce coup d’État marque un tournant pour le Niger, qui était jusqu’alors un allié des pays occidentaux dans la lutte contre les groupes jihadistes dans la région du Sahel.

Enclavé et majoritairement désertique, le Niger fait face à une situation humanitaire préoccupante, avec plus de 4 millions de personnes ayant besoin d’assistance humanitaire selon l’ONU. La stabilité politique du pays est désormais cruciale, car toute détérioration pourrait avoir des répercussions importantes sur la sécurité et l’aide internationale.