La façon dont la science politique, le droit, la sociologie définissent la « politique », il est carrément différent de ce qui se passe sur le terrain. S’inscrivant dans cette logique nombreux sont ceux qui s’éloignent de la politique. C’est le cas de l’humoriste nigérien Mamane, chroniqueur sur la Radio France Internationale.
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Dans un message qui fait jaser la toile, l’humoriste dit n’avoir pas le goût de la politique. « Je ne ferai jamais de la politique », a indiqué Mamane.
Pour lui, en voulant faire la politique, il risquerait de détruire tout ce qu’il a pu construire notamment le concept Gondwana, nom d’un pays imaginaire désigné dans ses chroniques pour situer la situation dont il fait cas, surtout avec le président fondateur.
« Je ne me ferai jamais récupérer… (…) car ce serait détruire tout ce que j’ai construit, même le projet du Gondwana », a-t-il ajouté.
Nombreux sont ceux qui fuient la politique aujourd’hui non pas parce qu’ils n’aiment pas la politique, mais parce qu’ils s’éloignent de sa dangerosité. En politique et surtout en Afrique, si un homme s’invitent en politique, c’est risque et péril. Il est probable qu’il perd toutes ses affaires à cause de son engagement politique. Donc Mamane, connaissant le terrain ne voudrait pas s’y aventurer.
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