Le 16 février prochain se tiendra les élections législatives en Guinée. Mais il est annoncé officiellement le refus des principaux partis de l’opposition guinéenne de participer à ce scrutin du 16 février prochain. À un peu plus d’un mois des législatives, tout dialogue entre les acteurs politiques s’avère être non concluant. Il faut dire que pour une toute première fois depuis l’élection d’Alpha Condé à la tête de la Guinée, un scrutin va se dérouler sans les principaux partis de l’opposition suite à leur décision de boycott.

En effet, les partis de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré, n’ont de ce fait pas constitué un dossier pour leurs candidatures auprès de la Commission électorale indépendante (Ceni), le 27 décembre dernier. Ce qui confirme réellement qu’ils ne prendrony pas part à ce scrutin de février prochain puisqu’il n’y a plus de possibilité pour un quelconque dépôt de dossier.
Cependant, les directions des deux partis d’opposition reprochent au président de la Ceni de vouloir à tout prix organiser les élections au 16 février, un délai qu’ils jugent trop court. Il n’est donc pas question qu’ils prennent part à cet arrangement. Pour les deux poids lourds de l’opposition guinéenne, « Le processus d’enrôlement a été ponctué d’anomalies. Certains kits de recensement sont tombés en panne, et des enrôlements de mineurs ont été constatés. Il aurait fallu arrêter le processus, réparer les anomalies et fixer un autre délai ». Pour eux, c’est un moyen pour frauder facilement.

Bref, les électeurs guinéens n’auront que deux bulletins à glisser dans l’urne le 16 février prochain c’est à dire l’un portant sur la liste de 76 députés au niveau national et l’autre sur le nom du député local qu’ils souhaitent envoyer à l’Assemblée.