L’Iran a émis une série d’avertissements contre Israël, évoquant la possibilité d’une « action préventive » dans les heures à venir. Cette menace survient alors que l’armée israélienne se prépare à lancer une offensive terrestre dans la bande de Gaza. Téhéran a clairement indiqué que toute invasion terrestre de Gaza entraînerait des représailles sur d’autres fronts, suscitant ainsi des inquiétudes quant à une escalade régionale.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a explicitement fait référence à sa récente rencontre avec le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, en évoquant la possibilité d’une action préventive de l' »axe de la résistance ». Cette expression informelle désigne les États et les organisations considérés comme ennemis d’Israël et des Occidentaux.

Egalement, le président iranien Ebrahim Raisi a mis en garde contre l’urgence de trouver une solution politique et a exprimé sa préoccupation quant à l’extension du conflit entre Israël et le Hamas à d’autres fronts.

Ces tensions se sont également manifestées à la frontière entre le Liban et Israël, où des affrontements ont eu lieu entre le Hezbollah et les forces israéliennes. Ces conflits ont déjà causé des pertes humaines de part et d’autre, renforçant ainsi les craintes d’une escalade.

Israël, de son côté, a déclaré la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, en réponse à une attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien en octobre. Les pertes civiles ont été importantes des deux côtés, intensifiant les préoccupations internationales.

L’Iran a soutenu l’attaque du Hamas tout en précisant qu’il n’était pas directement impliqué dans l’incident. Cette situation tendue met la région dans une position délicate, avec des conséquences potentiellement graves pour la stabilité régionale.