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Les Casques bleus de l’ONU « détruisent » l’une de leurs bases du Mali , les détails



Après dix ans de présence au Mali, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) se prépare à un retrait complet d’ici la fin de l’année 2023. Cette entreprise complexe et ambitieuse, comme l’a souligné le chef de la mission de l’ONU en août, pose des défis considérables, notamment en raison d’un calendrier serré et de conditions de sécurité dangereuses.

Au cours des derniers mois, la MINUSMA a commencé à fermer plusieurs de ses bases, dont la dernière en date près du village de Tessalit dans la région de Kidal, au nord-est du Mali. Ce retrait s’est déroulé dans des conditions extrêmement tendues, les soldats de maintien de la paix étant régulièrement contraints de se réfugier dans des bunkers en raison de tirs. Malgré ces difficultés, la MINUSMA poursuit son engagement envers la paix en dépit des risques.

La décision de fermer ces bases n’a pas été prise à la légère. Avant leur départ, la MINUSMA a pris la difficile décision de détruire ou mettre hors service divers équipements, y compris des véhicules, des munitions et des générateurs, qui ne pouvaient pas être restitués à leurs pays fournisseurs de troupes ou redéployés vers d’autres missions de maintien de la paix de l’ONU. Cette mesure vise à garantir que ces ressources ne tombent pas entre de mauvaises mains, tout en respectant les normes internationales de désarmement.

Cette décision de retrait fait suite à une demande du gouvernement malien, qui estime que la présence de la MINUSMA n’a pas réussi à répondre adéquatement à la situation sécuritaire dans le pays et a contribué à l’escalade des tensions. Le retrait de la MINUSMA s’inscrit dans le cadre d’une transition plus large vers la stabilisation et la reconstruction du Mali, sous l’égide des autorités nationales.

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D’ici décembre, les 12 camps et une base opérationnelle temporaire de la MINUSMA doivent être fermés et remis aux autorités de transition du Mali. Environ 13 000 membres du personnel en uniforme seront rapatriés, et le personnel civil de la mission sera également retiré. En parallèle, le matériel de la MINUSMA, comprenant environ 5 500 conteneurs maritimes et 4 000 véhicules, sera transféré vers d’autres missions ou rapatrié vers les pays contributeurs.

Ce retrait représente un tournant majeur pour le Mali et la région dans leur quête de stabilité. Alors que les Casques bleus de l’ONU se préparent à quitter le pays, les défis demeurent nombreux. Il est crucial que les autorités nationales, avec le soutien de la communauté internationale, continuent de travailler ensemble pour assurer la sécurité, la paix et le développement durable au Mali et dans la région environnante. Le retrait de la MINUSMA marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour le Mali, où la responsabilité de la paix et de la stabilité repose désormais en grande partie sur les épaules des Maliens eux-mêmes.

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