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LE MASQUE, DE LA RUE AUX PODIUMS



Si beaucoup se sont mis à porter un masque pour enrayer la propagation du coronavirus, les rappeurs, eux, l’avaient adopté bien avant la pandémie, autant pour se forger une identité que pour jouer aux gangsters.

«Le nouveau monde ne va pas m’empêcher d’habiller », postait en commentaire d’une vidéo sur Instagram le designer français Olivier Rousteing, né sous x d’une mère somalienne et d’un père éthiopien. Sur les images, une mannequin en minirobe scintillante, gantée, la bouche et le nez couverts d’un masque qui n’a rien de chirurgical.

Incrusté de bijoux, il appartient à l’univers de la joaillerie de luxe. Un modèle qui n’est pas sans rappeler la création prémonitoire – un masque serti de cristaux Swarovski estimé à 6 000 dollars – que portait le rappeur africain-américain Future en clin d’œil à son tube Mask Off (« tomber le masque »), lors de la cérémonie des BET Awards, en 2017.

L’industrie de la mode a eu tôt fait de réinterpréter cet accessoire utilisé pour limiter la propagation du coronavirus dans sa version la plus clinquante. Le phénomène n’est pourtant pas nouveau. La scène rap est l’un des théâtres où les artistes aiment jouer avec la notion d’identité. « Recourir à un pseudonyme, c’est déjà porter un masque. De nombreux musiciens font appel à un alter ego dans leur entreprise artistique », commente le journaliste Azzedine Fall, spécialiste des musiques urbaines.

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