La Cour de justice de la CEDEAO à Abuja « a empêché le gouvernement du président Muhammadu Buhari et ses agents d’imposer illégalement des sanctions ou de faire quoi que ce soit pour harceler, intimider, arrêter ou poursuivre Twitter et/ou tout autre fournisseur de services de médias sociaux, médias maisons, stations de radio et de télévision, les plaignants et d’autres Nigérians qui sont des utilisateurs de Twitter, en attendant l’audition et la décision de cette poursuite ».
La Cour dénonce la suspension illégale de Twitter au Nigéria, la criminalisation des Nigérians et d’autres personnes utilisant Twitter, l’atteinte à la liberté d’expression, à l’accès à l’information et à la liberté des médias dans le pays.
Le tribunal a rendu l’ordonnance après avoir entendu les arguments de l’avocat de l’organisation SERAP, Femi Falana, et de l’avocat du gouvernement Maimuna Shiru.
« Le tribunal a très bien écouté l’objection du Nigéria.Toute interférence avec Twitter est considérée comme une atteinte aux droits humains. Par conséquent, ce tribunal est compétent pour entendre l’affaire », apprend-on. Le gouvernement nigérian doit prendre des mesures immédiates pour mettre en œuvre l’ordre.
Réagissant à la décision, Falana a déclaré : « L’intervention de la Cour de la CEDEAO est un soulagement opportun pour des millions de Nigérians utilisant Twitter qui ont été menacés de poursuites en vertu des dispositions du Code pénal relatives à la sédition.
Cette affaire nous réserve encore des surprises.
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