Rachel Ruto, la première dame du Kenya, a lancé des prières nationales contre l’homos3xualité dans le pays. Elle estime que cette obédience sexuelle constitue une menace pour l’institution familiale de son pays. Il s’agit, selon elle, d’une attaque contre la culture africaine.

« Nous voulons renforcer l’institution familiale où nous avons un père, une mère et des enfants. Les LGBTQ sont interdits même dans la Bible et la culture africaine. Gardons les valeurs familiales », a-t-elle déclaré dimanche.

Maman Ruto comme on l’appelle, a aussi annoncé la création d’un Bureau de la diplomatie religieuse. Ce bureau aura pour mission de diffuser une culture de prière dans tout le pays. La première dame fait savoir que cette institution transmettra ses prières au reste du pays. Un programme pour garantir la protection des valeurs familiales a été élaboré dans le même sens.

Selon les informations, les médias locaux ont cité Rachel Ruto dans un rapport, tout en la suppliant de se pencher sur les questions familiales, car les communautés LGBTQ menace la structure familiale.

« Le débat sur les droits et l’acceptation des LGBT est en cours dans le pays depuis un certain temps, avec des partisans et des opposants exprimant leurs opinions sur la question ».

Il est aussi important de savoir que le point de vue de la première dame du pays, est vivement critiqué par groupes de défense des droits humains. Ces derniers pensent que ces mesures visent à encourager la discrimination et les violences envers les personnes LGBTQ.

Au Kenya, les lois anti-LGBTQ ont été maintenus en 2019, sur le motif qu’elles étaient en conformité avec la constitution. Ce pays, comme plusieurs autres Etats africains, maintiennent de pied ferme la criminalisation de l’homos3xualité.