Sadiki Espoir Ndabuye et Joseph Kasongo Tshomba, candidats aux élections législatives en République démocratique du Congo, ont été froidement abattus dans le Sud et le Nord-Kivu à quelques jours des élections générales prévues le 20 décembre prochain. Les deux incidents, survenus vendredi dernier, ont suscité l’indignation et soulevé des questions sur la sécurité des candidats dans le contexte électoral.

Kasongo Tshomba Joseph, candidat numéro 312 aux législatives, a été victime d’une embuscade d’hommes armés non identifiés sur la route nationale numéro 4 axe Beni-Kasindi, dans la province du Nord-Kivu. Malgré son transfert à l’hôpital général de Beni, il n’a pas survécu à ses blessures. L’annonce de sa mort a déclenché des manifestations de colère, avec des barricades érigées par des jeunes en différents endroits sur la route nationale numéro 5.

Sadiki Espoir Ndabuye, également connu sous le nom de Richa, a été tué à l’entrée de l’hôpital général de référence d’Uvira à Kakungwe. Les témoins ont signalé que des hommes armés non identifiés sont les auteurs présumés de cet assassinat. Suite à sa mort, des jeunes en colère ont organisé des manifestations de protestation, bloquant la route nationale numéro 5 avec des barricades et exprimant leur mécontentement contre ces actes de violence.

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Un autre candidat député national de l’UDPS de Tshisekedi a été enlevé dans le tronçon Nyamutiri-Rubanga, puis libéré plus tard. Avant cela, deux autres candidats députés nationaux de l’UDPS sont tombés dans des embuscades à Kagando, où leurs biens ont été pillés.

La société civile a fermement condamné ces attaques contre les candidats, exprimant sa surprise face à ces incidents mortels alors que tous les candidats députés devraient bénéficier d’une sécurité assurée par les forces de l’ordre en cette période de campagne électorale. Ces assassinats soulèvent des préoccupations quant à la sécurité des candidats et à l’intégrité du processus électoral en République démocratique du Congo.