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Covid-19 au Togo : Ces facteurs qui rendront invivable un confinement



Dans la majeure partie des pays atteints par le covid-19, le confinement s’est révélé comme un moyen de prévention efficace. Rester chez soi à longueur de journée sans possibilité de sortir pour quelque course que ce soit a intéressé beaucoup de gouvernements. Elle permet de mieux isoler les personnes contaminées, les traiter et éviter toute nouvelle contamination du moment où personne ne s’expose en sortant vaquer à ses occupations. Des pays comme la Chine, l’Italie et même la France l’ont expérimenté et cela donne des résultats pour le moins réconfortants.
Cela se fait et se passe de commentaires sauf qu’en Afrique, ce ne sera pas du tout aisé.  Sauf bien sûr, si les moyens matériels, financiers, humains sont déployés. Au Togo particulièrement, un certain nombre de facteurs risque de saper la réalisation d’une telle mesure pourtant très appropriée. Dans un contexte d’après crise sociopolitique, cela risque d’être compliqué même si 16 cas ont été confirmés positifs.
Le pouvoir d’achat
Dans un pays qui subit de plein fouet, une crise économique sans précédent, il est presque suicidaire d’envisager cette mesure. De même, une grande partie de la population végète, loin des chiffres ‘miribolants’ dans une pauvreté qui ne dit pas son nom. Des personnes vivent au jour le jour, en raison du chômage grandissant . Les travailleurs de la zone franche payés par heure, les artisans et les conducteurs par exemple vivent en fonction de leurs revenus. Aller au travail le matin, tourner pour trouver un minimum afin de nourrir les enfants s’il y n a , voilà à qui se réduit le quotidien de beaucoup de Togolais. Très loin de la minorité au pouvoir. Que deviendront ces personnes une fois à la maison ? Quelle est cette réserve de fonds qu’ils ont su constituer dans un contexte où il faut payer loyer, électricité, eau, etc. Il faut aussi  noter que la crise a été perçue mais de loin. Beaucoup ne s’imaginaient pas ça arrive au Togo ou encore que le nombre de personnes infectées augmentent considérablement. Pour tenir, il faudra rendre des services gratuits du moment où les aides sociales ne se limitent qu’à l’occident.
Gratuité d’un certain nombre de services
Pour confiner les gens, il va falloir leur trouver à manger. Cela passe d’abord par les denrées alimentaires dont les prix n’ont fait qu’augmenter ces dernières années. Pour certaines denrées de première nécessité comme le maïs, son prix a augmenté de plus de 100 %. Les entreprises étatiques du domaine agricole pourrait penser à réduire les prix des produits de première nécessité à leur disposition.
Internet gratuit
Pour un confinement réussi, les opérateurs de téléphonie mobile doivent fournir un accès à internet gratuit et un forfait pour les appels voire SMS. Ce faisant les gens pourront rester constamment en contact avec leurs proches du moment où personne ne pourra visiter l’autre. Mais ce n’est pas sûr que Togocel et Moov en fasse autant.
Consommation d’eau gratuite
Dans le même temps, la régie des eaux ne doit plus facturer la consommation d’eau. Va-t-elle accepter de prendre en charge la consommation chiffrée en milliards de FCFA de tout le Togo ne serait-ce que pendant un mois ?
Frais d’électricité nul
Côté électricité, la Compagnie énergie électrique du Togo devra de son côté rendre gratuit l’accès à l’électricité. Pas sûr non plus. Alors qu’en période de confinement, il est naturel que les gens se retrouvent toute la journée devant la télévision et les chaînes câblées. Pas d’entrées d’argent, pas de sorties normalement.
Loyer nul
Ce sera plus compliqué du moment où l’État ne regarde pas de près les pratiques en cours. On en veut pour preuve, les cautions d’un an obligatoire demandées par les propriétaires. Ce que beaucoup de locataires peinent à avoir dans un pays où le salaire minimum est 35000 F. C’est d’ailleurs impossible de demander à quelqu’un qui a sa propre maison de ne plus prendre les loyers. Il y a des bouches qui sont nourris grâce à ces revenus.
Pourquoi parler de gratuité ?
Ces services cités et d’autres devraient être gratuits.  Tout d’abord, en confinement, aucune entreprise ne fonctionne. Les travailleurs, bras valides, sont malgré eux à la maison avec leurs enfants. Il faut faire face au premier besoin vital que nous pourrions appeler par  » se nourrir ». Ne pas pouvoir se nourrir convenablement en confinement c’est ouvrir la porte aux ulcères et autres troubles gastriques, c’est créer la faim et la famine déjà présentes un peu partout.
Il faudra rendre beaucoup de services gratuits car sans revenus, il est impossible de dépenser. Cela s’entend.

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