Amadou Gon Coulibaly souffrirait d’une maladie qui sort de l’entendement humain ou du moins qui ne saurait être guéri à l’hôpital. En tout cas, c’est l’avis de l’analyste Chris Yapi sur le blogde Mediapart. Après ses enquêtes , il dit comprendre enfin pourquoi en un clin d’œil, le Premier ministre qui pourtant était bien portant a eu une subite crise cardiaque, obligeant les siens à l’évacuer d’urgence vers la France.

L’homme qui se voyait sans doute successeur d’Alassane Ouattara est dans une impasse. Ses chances sont en train de s’amenuiser même s’il est déjà choisi comme candidat du RHDP. Tout est parti d’une révélation reçue par Hamed Bakayoko, courant mars- avril 2011 après la chute du Président Laurent Gbagbo. Une dame réputée dans la région du Worodougou pour ses pratiques mystiques est venue le voir et a insisté à lui parler. Dans ses révélations, le chef de ses génies qu’elle appelait « Djinan Mansa » lui avait transmis un message pour le Ministre Bakayoko, lequel serait promis à un destin exceptionnel.

Incrédule, le Ministre n’en crut pas un mot selon Yapi. Il demanda cependant à entendre les prétendues révélations de ses propres oreilles. Aussitôt dit, aussitôt fait. Ibrahim Coulibaly dit IB se signalait à la tête de ses hommes du côté d’Anyama. Il avait refusé de reconnaître le pouvoir du nouveau Président Alassane Ouattara. Tout le monde connait la suite de l’histoire.

Chris Yapi dans son enquête, rapporte des propos d’Awaza Bakayoko (un procche du ministre de la défense ) qui assurait aux populations de Séguéla : « Que le tonnerre gronde. Que les éclairs déchirent le ciel. Hamed sera Président, sauf si nos ancêtres, les Bakayoko ne viennent pas de Koro ! Jamais Gon ne passera l’été ! »

Ainsi, le Premier ministre, peut-être prochain président de la Côte d’Ivoire serait victime d’attaques à l’africaine . Même des mystiques béninois auraient été convié pour des cérémonies . Nous vous laissons faire vos propres idées sur ses prétendues révélations. Elles ne reflètent en rien des opinions de Doingbuzz.com.