Les jours sont comptés pour la présidentielle ivoirienne. Le 31 octobre, date de sa tenue ne fait plus l’objet d’aucun doute. A part le fait qu’elle soit constitutionnelle, les tenants du pouvoir d’Abidjan disent avoir pris toutes les dispositions pour que tout se passe bien. Mais parler d’élection sans évoquer la crise pré-électorale serait comme tronquer l’histoire.

Depuis l’annonce du troisième mandat controversé d’Alassane Ouattara, il y a des morts, des blessés et d’importants dégâts matériels qui restent à chiffrer ( estimation financière). En pleine campagne électorale, l’ambiance est électrique. Des scènes de violences ont été signalées cette semaine d’élection. Des casses et incendies de voitures sont devenues monnaie courante.

Alassane Ouattara, candidat du RHDP a rencontré ce 29 octobre les populations Atchan et Akié dans le village de Ebimpé dans la commune d’Anyama. Il a déploré les évènements regrettables survenus dans la commune de Dabou qui ont selon lui occasionné 16 morts rapporte Koaci.

Le président sortant et également candidat à sa propre succession, a demandé aux chefs traditionnels et aux guides religieux de continuer de «conseiller aux jeunes de ne pas se laisser manipuler ».

«Cela éviterait des événements regrettables comme ceux que nous avons connus à Dabou qui ont entraîné malheureusement la mort de 16 personnes. Je voudrais présenter mes sincères condoléances aux parents des victimes », a-t-il dit.

Au mois d’août dernier, au moins 6 personnes ont perdu la vie. Le nombre total tourne autour de 22 ( chiffres à prendre avec des pincettes). Si tant est que la personne humaine demeure sacrée, chaque mort est un mort de trop.