En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Cameroun : Nadia Fotso parle de la nécessité de créer de l’Afro p*rno



Christelle Nadia Fotso a abordé la prnographie dans son nouvel ouvrage, baptisé « Défigurée ». La fille de Victor Fotso pense qu’une industrie du prno doit être installé en Afrique, plus précisément dans son village à Bandjoun.

 

Dans sa nouvelle œuvre, Christelle Nadia Fotso touche un sujet que les femmes africaines n’osent pas aborder. « Dans Défigurée, je parle de la nécessité de créer de l’Afro prno qui serait bio. (…) il faudrait qu’il y ait une vraie industrie du prno sur le continent. Et cela devrait commencer par Bandjoun pour dépasser ces questions-là.» a-t-elle affirmé.

 

« Nous ne sommes pas que des corps et un corps appartient uniquement à l’être qui le porte. La sexualité doit pouvoir devenir une recréation comme une autre sans tout de suite concerner tout le monde. Les autres et tous ceux pour qui le corps des femmes ne doit pas leur appartenir », indique l’avocate dans une interview accordée à Afrik.com.

 

Selon Nadia Fotso, au Cameroun, la jouissance sexuelle est uniquement réservée aux hommes, il est temps que les femmes profitent aussi de la jouissance. « C’est le masculin qui est en question et sa virilité de pacotille. Les femmes camerounaises souffrent du fait que les mâles camerounais, passez-moi le mot,  » inbaisables « . La femme camerounaise et celles d’autres pays du continent parce que la femme africaine n’existe pas, doit être libre pour jouir sans entrave », estime-t-elle.

Lire aussi : Du sxe et des femmes noires : Je j0uis donc je suis (PHOTOS)

Après la rédaction d’un tel livre, l’écrivaine s’attend à des attaques des conservateurs. « J’aime être combattue encore plus que j’aime être insultée. Le jour où, j’espère qu’il ne viendra pas, je serai aimée ou juste lue par les conservateurs. Je me poserai des questions et je saurai que j’ai cessé de penser pour devenir un produit. Je suis fière d’être critiquée, attaquée et parfois haïe par les conservateurs qui sont souvent simplement les idiots utiles du patriarcat… Je le dis sans équivoque : il y a des personnes à qui je tiens absolument à déplaire et leurs attaques, plus elles sont violentes, me ravissent », affirme avec ironie la romancière.

 

A la question pourquoi avoir intitulé le livre « Défigurée », elle a répondu :«Parce que c’est ce que je suis. J’ai eu une année 2019 violente, folle mais structurante. Je remercie 2019 de m’avoir violée parce que ce viol, qui a été pire qu’une tournante, m’a donné Défigurée. Je force le trait, à peine, mais Défigurée parce que je suis marquée par mes deuils, par mes amours perdues, par la perte de ma nuance, mais j’écris et je suis débout parce que je suis têtue et révoltée. Je sais qu’une femme défigurée ne doit pas être que faible et ne peut pas être qu’une victime si elle veut éviter une lapidation ou juste des gang-bangs à répétition.»

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !