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Cameroun : À l’hôpital Laquintinie, les familles nourrissent elles mêmes leurs proches atteints du coronavirus



L’hôpital Laquintinie, situé à douala dans la région du littoral au Cameroun, est au centre des critiques. Dans cette formation sanitaire publique , avec tous les risques que cela comporte, les malades atteints du coronavirus sont nourrit par leurs familles, étant donné que le budget santé n’arrive jamais à temps.

À l’hôpital Laquintinie, en attendant des fonds venant du ministère de la santé publique, un système de débrouillardise est mis en place. Dans le pavillon Samuel Eto’o, sur l’esplanade du service << urgences-reanimation>> et celui << accueil pédiatrique>> est dressé une tente avec des chaises en plastique disposées, tout en respectant les mesures de distanciation. Parmi la cinquantaine de personnes qui occupe ces chaises, certaines viennent faire un test de dépistage de la covid-19 , certaines viennent chercher leur résultat de dépistage et d’aucuns viennent donner à manger à leurs proche internés.

Pour pouvoir remettre le repas à leur malade, les familles doivent faire un exercice. D’abord ranger les gamelles dans un sac plastique, ensuite inscrire un nom sur un bout de papier collé sur le sac à l’aide d’un scotch, enfin déposer le paquet à la porte portant l’écriteau << accueil pédiatrie>>. Quelques minutes plus tard, une infirmière apparaît et fait suivre un autre protocole aux familles. L’infirmière appelle chaque garde malade et exige de chacun d’eux un ticket, sans lequel leur malade ne recevra pas de paquet de leur part. Avant d’emporter les sacs, l’infirmière se rassure que les noms sont portés sur les paquets.

Une vingtaine de minutes plus tard, un autre infirmier sort du pavillon et redistribue les sacs plastiques. Une garde malade raconte << mon malade était en clinique. Il a eu des complications respiratoires et on nous a transférés ici voilà 3 jours. Dès notre arrivée, on m’a demandé de venir avec la nourriture le lendemain. Ce matin, je suis venue avec le café. Là je prends le sac, je vois que le pain avec la salade est encore dedans mais le lait n’y est plus>>.

Une source médicale affirme que tout ceci est dû au manque de financement. << Depuis environ une semaine, le Crédit alimentation n’est pas approvisionné par la santé publique. À un moment, on est obligés de faire avec les réalités>> explique-t-on.
Par rapport au risque de contamination, la même source rassure: <<Les assiettes qui ressortent passent par la casse de désinfectation avant d’être remit au garde malade…>>.

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