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Burkina : Des militaires tombent dans l’explosion d’une mine



L’Armée burkinabè  en deuil. Au moins 4 soldats burkinabè ont été tués, lundi, dans l’exposition d’une mine entre la ville de Ouahigouya et Thiou dans la province du Yatenga dans le nord du pays.

Au Burkina, des militaires ont perdu la vie suite à une  attaque à la mine dans le Nord. Aucune partie n’a encore revendiqué cette attaque qui est intervenue le jour du coup d’Etat mené par des militaires contre le président Roch Marc Christian Kaboré.

Burkina

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« Un véhicule de l’armée a sauté sur une mine faisant au moins 4 morts dans les rangs de l’armée », a indiqué une source policière sous couvert d’anonymat.

« Une unité de l’Armée burkinabè a été victime d’une attaque à la mine dans le nord. Des militaires y ont perdu la vie », a rapporté le site d’information « minute.bf » (indépendant).

Malgré les multiples changements à la tête de l’armée, la situation sécuritaire du Burkina Faso s’est progressivement dégradée depuis quelques années. Le Nord du Burkina Faso, à l’instar de plusieurs autres régions, est la cible d’attaques armées depuis 2015.

Fin décembre 2021, une quarantaine de personnes dont des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été tués dans une attaque armée dans la même région.

Lire aussi : La Tunisie ferme ses frontières aériennes avec le Burkina Faso

Pour information, depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et plus de 1,5 million de déplacés internes. Le pays compte à ce jour, 1 579 976 personnes déplacées internes à cause du terrorisme, selon le Conseil national de secours d’urgence (CONASUR).

L’insécurité a également engendré la fermeture de 3 280 établissements scolaires soit 13,09% des structures éducatives du pays, privant 511 221 enfants de leur droit à l’éducation.

Ce n’est pas tout.  Cette situation a provoqué des manifestations de colère le plus souvent réprimées par les forces de l’ordre. Samedi, plusieurs villes avaient enregistré des manifestations pour protester contre la dégradation de la situation sécuritaire. Ces manifestations avaient dégénéré dans certaines localités.

Le lendemain dimanche, des militaires sont entrés dans un mouvement d’humeur qui a abouti à l’arrestation de Kaboré. C’est ainsi que le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba (41 ans) prend le pouvoir à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Dans leur déclaration, les militaires ont expliqué que leur action intervient dans un contexte marqué par la montée du terrorisme dans le pays depuis 2015 et « l’incapacité manifeste (de l’ancien gouvernement) à faire face efficacement à la dégradation de la situation sécuritaire ».

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