Au Burkina Faso, quatre militaires ont été de l’armée pour des fautes jugées particulièrement graves, marquant ainsi l’application d’une politique de tolérance zéro annoncée par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, le 8 janvier 2024. La décision de radiation a été prise par le ministre de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly, le 9 février dernier.
Lire aussi : Racisme : Une enseignante indienne suspendue après avoir traité des élèves noirs de singes
Les militaires radiés, identifiés comme les soldats de 2e classe Ousseni Tassembedo et Mevis Armel Bamogo, ainsi que le soldat de 1ère classe Roger Ouédraogo, ont été reconnus coupables de trafic d’armes, vol et recel de matériels appartenant à l’armée. Un quatrième soldat de 1ère classe, Souleymane Nessao, a également été accusé d’escroquerie.
Le gouvernement burkinabè prend des mesures fermes contre les militaires qui compromettent la sécurité nationale et la reconquête du territoire aux mains des groupes terroristes. Cette décision de radiation souligne l’engagement du Burkina Faso à maintenir l’intégrité et la discipline au sein de ses forces armées.
Depuis le début de l’année 2024, six militaires ont été radiés de l’armée burkinabè, soulignant la détermination du pays à lutter contre les comportements contraires à l’éthique au sein de ses forces armées.
Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz
Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.
Newsletter
Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !