La plus haute juridiction de l’Afrique du Sud a blanchi jeudi 1er juillet le président Cyril Ramaphosa. L’institution a réaffirmé une décision antérieure selon laquelle le président Cyril Ramaphosa n’a pas délibérément induit en erreur les législateurs au sujet des dons à sa campagne de 2017 pour diriger le parti au pouvoir.

Dans un rapport publié en 2019, la médiatrice de la République Busisiwe Mkhwebane, à la tête d’un organisme de surveillance anti-corruption, avait accusé Cyril Ramaphosa d’avoir délibérément induit en erreur l’Assemblée nationale dans sa réponse à une question d’un député d’opposition. C’était au sujet de la collecte de fonds et des dons lors de sa campagne de 2017 pour diriger le parti au pouvoir.

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Mkhwebane avait également allégué dans son rapport de 2019 qu’il existait des preuves de blanchiment d’argent impliquant des millions de rands dans la campagne pour succéder à Jacob Zuma. Le chef de l’Etat a démenti cette allégation lorsqu’il a demandé un examen juridique de son rapport et a obtenu gain de cause devant la Haute Cour l’année dernière. La cour a rejeté jeudi le recours de Mkhwebane contre cette décision.

« Le Protecteur public (ndlr : organisme dirigé Busisiwe Mkhwebane) par s’est trompé sur les faits … en ce qui concerne la question de savoir si le président avait délibérément trompé le Parlement et la Haute Cour a eu raison d’annuler ses conclusions », a déclaré le juge Chris Jafta.

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L’affaire a été considérée comme une guerre par procuration entre deux factions rivales au sein du Congrès national africain (ANC) au pouvoir. L’une soutiendrait Cyril Ramaphosa, l’autre l’ancien président Jacob Zuma, qui a été condamné à 15 mois de prison mardi pour ne pas s’être présenté à une enquête pour corruption.