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Tensions entre le Mali et la Côte d’Ivoire : une solution amiable est-elle encore possible ?



Mardi soir, les autorités ivoiriennes ont enfin fait une déclaration officielle sur le cas de 49 militaires ivoiriens arrêtés à leur arrivée à l’aéroport de Bamako le 10 juillet et accusés par les autorités maliennes d’être des mercenaires. La version fournie par Abidjan correspond à celle des Nations unies, même s’il subsiste une certaine ambiguïté.

Abidjan l’a précisé : les 49 étaient des militaires de l’armée régulière ivoirienne. Ils sont arrivés au Mali « dans le cadre d’une opération de force nationale de soutien », selon un accord signé il y a trois ans entre la Côte d’Ivoire et l’organisation des Nations unies en juillet 2019.

Une version corrobore l’affirmation de l’ONU selon laquelle, par la voix de plusieurs responsables différents, l’ONU a clairement indiqué que les 49 ne font pas partie des Casques bleus ivoiriens – ils ne sont pas membres de la MINUSMA – mais ils font partie de la In this NSE mécanisme, les pays fournisseurs de contingents peuvent apporter un soutien supplémentaire aux contingents déployés dans le cadre d’une mission.

On notera toutefois la déclaration indécise hier du porte-parole de l’ONU à New York qu’il n’a pu préciser s’il n’a pas démenti l’appartenance de 49 soldats ivoiriens à cette installation NSE, souvent dans des opérations de maintien de l’identité exacte. rôle ou son lien contractuel avec la société privée SAS, elle-même sous-traitante de la Minusma.

Un haut responsable de l’ONU à New York, qui a requis l’anonymat, a déclaré à l’AFP que le soldat ivoirien n’était pas un NSE. Des déclarations contradictoires et confuses, compte tenu du contexte, renforcent le scepticisme. En tout état de cause, Abidjan a exigé que Bamako libère « sans délai » les soldats ivoiriens « injustement arrêtés ».
Mercenaires de Bamako

la communication

Communiqué que la Côte d’Ivoire veut encore croire : Au très fort communiqué de presse de Bamako, Abidjan a répondu en proposant « de maintenir l’atmosphère de paix et de fraternité qui a toujours régné entre les deux pays ». La balle est donc dans le camp des autorités maliennes. Mais ce qu’Abidjan vient de dire officiellement n’est en réalité rien de nouveau pour Bamako.

S’il est indéniable les manquements à identifier et les questions à poser, il existe une incohérence absolue entre les deux versions officielles en termes d’ordres de mission ou de formalités accomplies avant l’arrivée des 49 militaires – il faut rappeler que les Les autorités ivoiriennes et depuis dimanche le peuple malien restent en contact. Depuis dimanche, Abidjan a soutenu que les 49 hommes étaient des militaires réguliers venus soutenir la Minusma. Cela n’a pas empêché Bamako de répondre essentiellement : « Non, pour nous, ce sont des mercenaires » et d’annoncer qu’ils seront traduits en justice. Bamako a adopté une attitude méfiante, voire hostile envers ses voisins ivoiriens. Par conséquent, choisir l’apaisement, c’est revenir en arrière.

L’usage du terme « mercenaires » n’est d’ailleurs pas anodin : Bamako est précisément contre les supplétifs russes de l’armée malienne, souvent qualifiés de « mercenaires du groupe Wagner », et Bamako les voit toujours comme de simples instructeurs, dans le cadre coopération avec l’État russe. Cet événement est donc clairement porteur d’un message politique, et pas seulement pour Abidjan.

Rappelons que la Côte d’Ivoire est l’un des pays de la CEDEAO qui a adopté une ligne dure contre le coup d’État militaire de Bamako, notamment sur la question des sanctions, qui ont finalement été levées le . Les deux pays se sont considérablement détériorés. Abidjan a également accueilli une personnalité recherchée de la justice malienne – Karim Keita, le fils de l’ancien président IBK – ainsi que des opposants politiques en exil. Enfin, notez le silence actuel de la CEDEAO. Il ne fait aucun doute qui a un rôle à jouer pour empêcher une nouvelle escalade de cette crise Côte d’Ivoire-Mali.

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